L’Association burundaise des femmes journalistes (AFJO) a organisé, à l’occasion de la célébration de son jubilé d’argent et de la journée internationale de femme, le 11 mars 2022, un forum d’échange sur le rôle des médias dans la promotion de la femme cultivatrice. Selon le secrétaire permanant du ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias qui a rehaussé de sa présence à cette activité, la promotion de la femme cultivatrice est ainsi la meilleure manière de promouvoir le développement.
Le secrétaire permanent du ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, Anicet Niyonkuru, lors de son discours d’ouverture du forum d’échange, a fait savoir que la promotion de la femme cultivatrice est ainsi la meilleure manière de promouvoir le développement. Il a félicité et encouragé l’AFJO d’avoir organisé cette activité qui vient à point nommé puisque ledit ministère a fait sienne la charte des médias sensibles au genre et aux jeunes.
« Si l’AFJO fête ses 25 ans d’existence aujourd’hui, cela montre que c’est une Association mûre qui a de l’expérience et des réalisations conséquentes en matière de promotion et de défense des femmes par les média et la communication. La célébration de cette journée offre une opportunité de se fixer de nouvelles orientations et priorités pour réaliser plus de résultats en matière des droits des femmes » a martelé M. Niyonkuru
Réalisations de l’AFJO dans ces 25 ans
La présidente de l’AFJO, Diane Ndonse, a indiqué que ladite association vient de passer 25 ans en réalisant les activités pivotant autour de quatre axes. Il s’agit du renforcement des capacités, la promotion et défense des droits humains et de l’équité genre, de l’autonomisation de la femme burundaise et ainsi de la contribution à l’amélioration d’un environnement médiatique responsable pour un développement durable.
« En organisant cette activité, l’AFJO voudrait contribuer à améliorer la place et l’image de la femme dans les médias et dans la communauté en sensibilisant les femmes des médias à participer à la prise de décisions dans le cadre et par l’intermédiaire des médias et des nouvelles technologies de communication et en montrant aux partenaires et acteurs des médias les expériences, les expertises et les possibilités d’action des femmes et filles des médias », a ajouté la présidente de l’AFJO.
La place des femmes dans la profession journaliste
Dans sa présentation, Daniella Niteka a montré la place des femmes dans la profession de journaliste ainsi que les défis culturels et socio-économiques persistants dans ce métier. Selon Mme Niteka, la femme occupe une bonne place dans certains médias notamment à la Radio télévision Rema (50%), à la Radio télévision nationale du Burundi (46,3%) mais qu’il y a encore un pas à franchir dans d’autres médias. Après la présentation, il y a eu des témoignages des femmes journalistes sur leurs parcours dans cette profession qui n’est pas du tout facile. Ces femmes journalistes, membres de l’AFJO ont partagé leurs expériences et les défis qu’elles ont dû affronter. Les recommandations ont été formulées après diverses interventions des invités. Notons que les membres de l’AFJO sont des femmes et filles journalistes provenant de la presse publique et privée, que ce soit la presse écrite ou audiovisuelle.
Eliane Nduwimana