L’Organisation internationale des migrations (OIM) a organisé, le jeudi 10 mars 2022 une troisième session de formation sur la réduction des risques des catastrophes (RRC) à l’intention des journalistes de différents médias.
La réduction des risques de catastrophes est réalisée grâce à des efforts qui visent à réduire le niveau d’exposition aux aléas; à réduire le degré de vulnérabilité des personnes, collectivités, infrastructures; à augmenter le niveau de préparation des communautés. Les catastrophes frappent sans avertir. Il faut toutefois une détection des risques de la vulnérabilité et des capacités des communautés. A ce moment, il y a les possibilités de réduire l’impact de ces catastrophes. Se préparer aux catastrophes sauve d’innombrables vies.
Dans son discours, Anicet Nibaruta, directeur général de la protection civile et la gestion des catastrophes fait savoir que la communication et l’information en situation d’urgence joue un rôle extrêmement important. La technologie médiatique et la presse peuvent contribuer à sauver des vies.
Les formations sur la réduction des risques et catastrophes vont permettre aux journalistes de savoir les comportements à adopter face aux catastrophes, sensibiliser les acteurs, etc.
Dans différentes présentations qui ont été faites, il est à remarquer que les objectifs de ces sessions de formation est d’aider les professionnels des médias à mieux comprendre la carthographie multirisques au Burundi ; former les participants sur la nomenclature de la gestion des risques des catastrophes.
Quels sont les risques de catastrophes majeurs au Burundi ?
Gervais Niyibizi, directeur de la planification et des études en même temps secrétaire exécutif de la plateforme nationale sur la prévention des risques et gestion de catastrophes a relevé plusieurs risques. Il y a entre autres les inondations, les glissements de terrains, la sécheresse, les risques technologiques (Incendies, accidents de circulation), insécurité alimentaire et nutritionnelle ; etc.
Lucie Ngoyagoye