Dans le processus d’enregistrement des propriétés foncières, une enquête préalable doit être menée en vue de vérifier les déclarations des propriétaires. Des messages encourageant la population à prendre soins des infrastructures routières ont été émis. C’était lors de la séance plénière du 1er septembre 2021 où trois ministres en charge de l’Intérieur, de la justice et des infrastructures étaient invités.
L’enregistrement des parcelles aménagées dans les villages doivent faire l’objet d’enquête pour savoir les propriétaires de ces biens immobiliers qui vont faire objet d’enregistrement. Le ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, fait savoir que dans l’exécution de la mise en place des villages, les parcelles étaient destinées aux personnes à faibles moyens financiers. Le souci du gouvernement était de faciliter à ces personnes l’accès aux services de base comme l’eau potable, l’électricité et les services de santé, les écoles et encourager ainsi l’urbanisation. Cependant, il a été constaté que les personnes de Bujumbura et d’autres centres urbains ont acquis ces parcelles par achat . Dans ces conditions, ces nouveaux acquéreurs qui ont acheté ces parcelles, passant outre les dispositions réglementaires mettant en place ces villages, ne peuvent pas faire enregistrer ces parcelles sous leurs noms.
D’autres cas qui doivent faire l’objet d’une enquête approfondie sont des propriétés situées le long des voies publiques et qui ont été consacrées à la culture du café lors de la deuxième République. Le pouvoir public à l’époque a accordé le droit de planter des caféiers sur les propriétés situées aux abords des routes. C’était un contrat de bail pour certains bénéficiaires, fait savoir le ministre Ndirakobuca. Avant d’enregistrer ces propriétés sur le nom du demandeur, une enquête devra être diligentée pour vérifier si ces propriétés foncières appartiennent réellement à l’individu qui demande le service d’enregistrement de la propriété, a indiqué la ministre de la Justice Jeanine Nibizi.
Les services chargés de la viabilisation sont maintenant prêts
Le ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Déogratias Nsanganiyumwami déplore, quant à lui, qu’il y a eu des cas où l’octroi des parcelles viabilisées prenait une longue période. Les services en charge des travaux de viabilisation viennent d’être dotés d’un personnel suffisant. Les travaux de viabilisation vont alors reprendre à une vitesse normale, rassure le ministre Nsanganiyumwami.
Prendre soins des infrastructures routières
Dans le but de prendre soins des infrastructures publiques routières, le ministre Nsanganiyumwami demande à la population de ne pas cultiver dans l’espace tout près de la route. Cela fragilise la stabilité du sol et favorise l’infiltration de l’eau. Les voies routières chèrement construites se détériorent très vite. L’espace de six mètres de largeur réservé de part et d’autre de la route devrait être respecté. La population qui a des propriétés le long de la route a reçu des frais d’indemnisation pour cet espace, explique le ministre Nsanganiyumwami. Il insiste sur le fait que cet espace devrait être réservé aux arbres et autres plantes de soutènement du sol. Les cultures plantées aux abords des routes comme cela se remarque sur les routes macadamisées de Nyakararo- Gitega ou de Gitega-Karusi sont à décourager.
Diverses recommandations à l’endroit du gouvernement, pour faciliter l’enregistrement des propriétés foncières, ont été formulées.
Egide Kwizera