Pour faire face au chômage qui touche une grande partie des jeunes, le gouvernement du Burundi a créé une Banque d’investissement pour les jeunes (Bije) pour contribuer au financement des projets des jeunes entrepreneurs. Les activités de ladite banque sont en cours. Plus de cent dossiers sont sous traitement pour contracter les crédits afin de réaliser les projets comme l’a récemment indiqué l’administrateur directeur général, Sixte Niyuhire, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des jeunes.
Inaugurée officiellement en 2020 pour soutenir les projets des jeunes qui ont une ambition de démarrer des activités génératrices de revenus, la Bije a entamé les activités bancaires pour sa clientèle le 6 janvier 2021. Même si elle n’a pas commencé à octroyer des crédits aux jeunes burundais, M. Niyuhire a fait savoir que les préparatifs vont bon train. Plus de cent dossiers ont été déjà reçus. Parmi ces derniers, cinquante huit ont été analysés et quarante huit d’entre eux ayant rempli les conditions d’éligibilité ont été déjà conclus favorables aux crédits. Il a ajouté que les projets dont les dossiers ont été approuvés réunissent un effectif de huit cent vingt cinq jeunes entrepreneurs.
Des stratégies pour approcher la clientèle
Cette banque se focalise généralement sur les projets élaborés par les jeunes chômeurs, instruits et non instruits, particulièrement ceux qui sont regroupés dans des coopératives ou des associations à travers tout le pays. Comme elle n’a pas encore d’agences dans les différentes provinces du pays, Sixte Niyuhire a indiqué que d’autres stratégies pour approcher la clientèle à travers tout le pays sont prévues. Pour y arriver, la banque se prépare à mettre en place un système de collaboration avec la microfinance. Il est également prévu, grâce à un système informatisé, de passer à travers les réseaux de la téléphonie mobile pour permettre aux clients d’accéder au compte bancaire.
M. Niyuhire a profité de l’occasion pour inviter les jeunes à s’approcher des cadres de cette banque pour analyser leurs projets et bénéficier des conseils en rapport avec la confection et la gestion des projets. Il n’a pas manqué de rappeler aux bénéficiaires que les crédits accordés doivent être remboursés pour soutenir d’autres projets d’auto développement.
Fiacre Nimbona