La Première dame de la république du Burundi, Angeline Ndayishimiye est rentrée des Etats-Unis d’Amérique, le samedi 14 septembre 2024. Elle avait participé à la 4e édition du Consensus de Genève, sur invitation de l’Institut pour la santé des femmes.
A son arrivée à l’Aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, Mme Ndayishimiye a indiqué qu’elle a eu l’occasion de rencontrer les membres du Congrès et du Sénat américains. Elle leur a ainsi expliqué l’illégalité de l’avortement au Burundi car cette pratique est contre les normes et valeurs culturelles du Burundi. De plus, le Burundi a mis Dieu avant tout, raison pour laquelle, il ne faut pas faire des pratiques contraires à sa volonté .
Elle a ainsi indiqué que, les assises auxquelles elle a participé avaient pour principal objectif de promouvoir la santé de la femme dans son ensemble. Ils se sont ainsi convenus de faire la sensibilisation contre l’avortement car c’est une pratique nuisible à la santé de la femme et à son épanouissement. La Première dame a ajouté que le Burundi a également adhéré au congrès de Genève dans le but de promouvoir la santé de la femme.
Engager un partenariat respectant la souveraineté des Etats
Selon toujours la Première dame, les échanges lors des assises ont été fructueux et centrés sur l’intérêt des populations et des Etats. En marge de ce congrès, il a également été convenu que les Etats travaillent librement dans le respect de la souveraineté. Il appartient aux Etats de se choisir de la matière à enseigner dans les écoles allant dans le sens du respect des mœurs et cultures de ces derniers. Elle a ainsi invité les enseignants à minutieusement choisir la matière à enseigner aux enfants, surtout en s’engageant au respect des valeurs culturelles des Etats. Cependant, lors des assises de la 4e édition du Consensus de Genève, les partenaires ont été interpellés à soutenir les Etats tout en respectant leur souveraineté.
La Première dame burundaise a ajouté que lors des assises, ils ont constaté que la place de la femme est essentielle dans la construction de la famille et du pays. Pour cette raison, il est primordial de promouvoir la santé de la femme et son épanouissement. La Première dame a aussi indiqué qu’il a été l’occasion de voir comment orienter l’éducation de la jeunesse pour qu’elle soit meilleure dans l’avenir.
Laurent Mpundunziza