Le secteur touristique au Burundi est presque inexploité car les sites touristiques ne sont pas bien gérés et aménagés. Le partenariat public-privé est un complément qui mérite l’attention de toutes les parties prenantes. Il faut penser à confier l’aménagement, la construction et la gestion des sites touristiques au secteur privé. Ce sont les propos du professeur, Elie Sadiki, lors de l’atelier de renforcement de capacité organisé, le 27 août 2024, par le Réseau des journalistes économique du Burundi(Rejebu).
Le tourisme est l’un des domaines qui font développer plusieurs pays au monde, mais au Burundi, ce domaine semble être oublié ou négligé. Ceux qui travaillent dans ce domaine passent hors du contrôle de l’Etat .Cela signifie que l’Etat n’y gagne presque rien. Lors de son exposé sur le thème « l’état des lieux de la gestion du patrimoine matériel et immatériel, pilier de l’écotourisme », M Sadiki a d’abord montré combien le tourisme bien organisé pourrait contribuer au développement du pays. Il a, par la suite, indiqué que le Burundi a plusieurs atouts touristiques non-exploités, mal gérés ou encore non identifiés jusqu’à présent. «Le Burundi compte plusieurs sites toujours non identifies et enclavés, ce qui occasionne une perte pour le pays.», a-t-il déploré
Promouvoir les investisseurs privés dans le tourisme
Selon M Sadiki, la gestion du secteur touristique par l’Etat seulement est impossible. Pour cela «l’Etat devrait promouvoir la main des privés dans ce secteur et jouer le rôle de régulateur.» M Sadiki a signalé le rôle incontournable des médias dans la promotion du secteur touristique et les a invités à mettre dans leur programme, des émissions visant la promotion du tourisme.
D’après M Sadiki, l’Etat devrait tout faire pour dénombrer, enregistrer et valoriser tous les sites touristiques du pays. Il a ensuite invité tous les intervenants dans ce secteur de faire à ce qu’il soit rentable, non seulement pour eux mais aussi pour le pays.
Léopold Maroha