Le président de la République Evariste Ndayishimiye a procédé, le mardi 27 février 2024, à l’ouverture des états généraux du tourisme au Burundi, édition 2024 une session de deux jours, sous le thème: « Le tourisme, levier de la croissance économique au service d’un Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ».
« Le secteur du tourisme contribue au développement socio-économique du pays. Pour cela, il faut embellir la ville de Bujumbura et la rendre propre pour attirer les touristes », a souligné Evariste Ndayishimiye, président de la République, lors de l’ouverture de ces assises.
Le Burundi est un beau pays qui dispose de plusieurs potentialités. C’est ainsi qu’il faut construire des infrastructures touristiques pouvant accueillir les touristes étrangers, a-t-il ajouté.
Le président Ndayishimiye a ainsi demandé au ministère en charge du commerce de réorganiser ce secteur, et faciliter les investisseurs étrangers qui veulent travailler dans ce secteur.
Pour la ministre en charge du commerce Marie Chantal Nijimbere, le choix de ce thème s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision du gouvernement, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Mais aussi, c’est dans le cadre de pérenniser un dialogue public-privé qui permettra de soutenir et booster le secteur du tourisme en particulier, et la croissance du pays en général.
L’aménagement des infrastructures touristiques, un des défis
Pour Mme Nijimbere, ces assises des états généraux permettront de dégager des stratégies et réformes en vue de promouvoir le marketing du Burundi en tant que pays de destination touristique, également, de promouvoir le tourisme intrarégional et international, attirer les investissements dans le secteur, sensibiliser les parties prenantes aux exports de normalisation des produits touristiques.
Olivier Suguru, président de la CFCIB (Chambre fédérale du commerce et d’industrie du Burundi) a, quant à lui, relevé les défis du secteur touristique au Burundi classés en plusieurs catégories. Il y a, entre autres, l’environnement légal et réglementaire, le partenariat public-privé, l’aménagement des infrastructures touristiques, la formation au tourisme des agents de l’administration territoriale et des membres de la Police nationale, l’absence d’écoles d’hôtellerie et de tourisme, l’ouverture du pays insuffisante.
«Nous devons nous fixer des objectifs simples, mesurables, atteignables et réalisables dans un temps bien déterminé», a précisé M.Suguru
Yvette Irambona