Le Burundi compte au total vingt-trois sites d’eaux thermales et seuls deux d’entre eux sont bien aménagés. Cela ressort d’un entretien que nous a dernièrement accordé, Georges Nimubona, directeur général l’Office national du tourisme.
« Parmi les vingt-trois sites d’eaux thermales se trouvant sur tout le territoire national, seul deux sont bien aménagés. C’est notamment le site de Mugara en province de Rumonge et celui de Rukora à Kayanza », indique M. Nimubona. Les eaux thermales présentent beaucoup d’avantages. Comme indiqué, ces eaux thermales guérissent certaines maladies comme l’AVC (accident vasculaire cérébral). « Ces eaux font également une sorte de massage du corps. C’est pour quoi nous invitons les Burundais à visiter ces sites ».
M. Nimubona regrette qu’un grand nombre de ces sites ne soient pas bien aménagés. A part ces deux sites d’eau thermales bien aménagés, quatre autres sont peu aménagés. Notre interlocuteur donne l’exemple des sites de Munini, Muhweza, Ruhwa et celui de Gisagara en commune Giheta. Les autres sites ne sont pas entretenus, ajoute-t-il.
Contribuer à leur aménagement
Des efforts remarquables sont en train d’être consentis pour les entretenir. « Au niveau de la direction générale, nous avons le projet de mener des études d’aménagement des sites d’eaux thermales ». En plus, renchérit-t-il, la direction générale approche certains autres services du gouvernement du Burundi et d’autres partenaires pour que ces sites soient aménagés. Il précise que l’aménagement de ces sites tiendra compte de l’importance de chacun d’eux.
M. Nimubona lance un appel vibrant aux Burundais y résidant ainsi qu’à la diaspora de visiter ces sites touristiques afin de contribuer à l’augmentation de l’assiette fiscale. Il leur demande en outre d’apporter leur contribution a l’aménagement de ces sites touristiques, y compris les sites d’eaux thermales pour attirer les visiteurs.
A la question de savoir le montant généré par ces sites d’eaux thermales, le directeur général n’est pas précis. « Parmi ces sites, aucun n’appartient à notre direction à part entière, la plupart sont entre les mains des particuliers. Nous sommes en train d’élaborer un cadre légal pour une bonne gestion ».
Moïse Nkurunziza