Les femmes à faibles revenus ont compris que le développement du pays concerne tout le monde. C’est le cas de Godeliève Ndayizigiye qui satisfait les besoins de sa famille grâce à l’agriculture. Elle contribue également à l’augmentation de la production.
Notre interlocutrice a indiqué qu’elle est veuve, originaire de la commune Isare. Elle est mère de 4 enfants. Dans un entretien qu’elle nous a accordé, elle indique qu’elle vit de l’agriculture et exerce également d’autres activités génératrices de revenus en vue de faire vivre sa famille.
Notre interlocutrice nous a fait savoir que même si elle vit de l’agriculture, elle n’a pas de terres à cultiver. La raison pour laquelle, elle doit louer des lopins de terre dans sa commune natale ou même dans celles environnantes comme à Mutimbuzi plus précisément sur la colline Kivoga. Elle a fait savoir qu’elle pratique la culture du haricot, du maïs, de la patate douce, du manioc, des colocases, des légumes de différentes sortes, etc.
Mme Ndayizigiye a souligné que cette activité lui permet de nourrir sa famille en contribuant à une alimentation saine et équilibrée, de satisfaire aux besoins familiaux et de payer les frais de scolarité de ses enfants. Elle a précisé qu’après la récolte, si elle a été bonne, elle la divise en trois parties. Une partie est utilisée pour nourrir sa famille, une autre est réservée pour les semences et une autre partie est vendue pour avoir de l’argent lui permettant de subvenir aux besoins quotidiens de sa famille. Notre interlocutrice a fait remarquer qu’elle contribue également au développement du pays en augmentant la production. Quant aux défis rencontrés, Mme Ndayizigiye a soulevé le changement climatique, le manque de terres à cultiver puisque les frais de location sont énormes, le manque d’intrants agricoles, etc. Mais, elle a ajouté qu’elle essaie de s’adapter selon la situation. Pour faire face au changement climatique, Mme Ndayizigiye a fait savoir qu’elle essaie de pratiquer des cultures résilientes.
Emelyne Iradukunda