Lors de la présentation de son rapport annuel Assemblée nationale, la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) a noté avec grande satisfaction que la situation des droits de l’homme au Burundi a été caractérisée, au point de vue sociopolitique d’un climat sécuritaire très bonne, de relations avec les autres pays qui se sont nettement améliorées que ce soit au niveau régionale ou internationale.
« Sur le plan politique, l’année 2021 a été fortement caractérisée par la gouvernance issue des élections de 2020 dont le cheval de bataille est la réouverture du pays vers l’extérieur et le réchauffement des relations, gelées depuis 2015, avec les partenaires traditionnels. La CNIDH se réjouit du regain de confiance de la communauté internationale, de l’Union européenne et des Nations unies », a souligné Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH.
Au point de vue sécuritaire, la CNIDH estime que la situation a été généralement bonne au cours de l’année écoulée, en dépit de quelques embuscades tendues sur les voies publiques ici et là, faisant des victimes humaines et des dégâts matériels. « Toutefois, ces groupes terroristes qui tentaient de perturber sporadiquement la sécurité ont été vite maîtrisés par les forces de sécurité et mis hors d’état de nuire », a précisé le président de la CNIDH.
Une bonne production agro-pastorale
M.Nimuraba a également indiqué que sur le plan socio-économique, l’année 2021 a été marquée par une bonne production, tout particulièrement dans le domaine de l’agriculture et l’élevage. « Ce qui rassure dans le combat contre la faim. La CNIDH note avec grande satisfaction que des efforts énormes ont aussi été consentis par les autorités du pays en œuvrant d’arrache-pied pour faire fonctionner tous les rouages du pays », a-t-il conclu.
La CNIDH encourage l’Etat à explorer les voies et moyens en vue de pouvoir harmoniser son cadre juridique existant à un cadre normatif, juridique international et pouvoir ratifier les conventions qui ne l’ont pas encore été.
Yvette Irambona