Cent trente élèves issus de plus de 120 familles de la communauté batwa de la zone Nyambuye ont bénéficié du matériel scolaire de la part de l’étudiant Désiré Hatungimana. Ce dernier a également permis à trois orphelins de père et de mère de se procurer une maison d’habitation. Il indique qu’il a voulu apporter la pierre à l’édifice dans la promotion de la vie de cette communauté.
Désiré Hatungimana est l’aîné dans une famille de six enfants. Grâce au soutien de la fondation «TujengeAfrica », a eu la chance de poursuivre ses études à l’Université de Zimbabwe (Africa University) dans le domaine de la production agricole. Il indique que cette aide octroyée est financée à hauteur de 2,5 millions de francs burundais par la fondation dénommée « Mastercard foundation ».
Aider les Burundais à augmenter la production
Après son cursus, M. Hatungimana souhaite retourner au bercail pour aider les Burundais, particulièrement les Batwa à relever leur niveau de vie. « Je vais contribuer à l’augmentation de la production et à la lutte contre le chômage et la faim. Mon souhait est que chaque Burundais puisse manger trois fois par jour ».
Désiré Hatungimana demande à toutes les âmes charitables de contribuer à relever le niveau de vie des Batwa surtout à accéder à l’éducation. « Nelson Mandela avait raison quand il disait que l’éducation est une arme qu’on peut utiliser pour changer le monde ». Pour cet étudiant, les Batwa nécessitent avant tout des personnes qui les aident à initier leurs propres projets au lieu de se contenter des aides.
Il salue les efforts déployés par le gouvernement burundais pour le bien-être de cette communauté. Toutefois, il affirme que le chemin reste encore long. Il encourage le gouvernement de conjuguer plus d’efforts pour aider la jeunesse du pays en général et de la communauté batwa en particulier à préparer un lendemain meilleur. Désiré Hatungimana demande au gouvernement de favoriser l’échange d’expérience entre les jeunes qui sont restés au pays et leurs frères formées à l’étranger afin de contribuer à la surproduction pour que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent.
Moîse Nkurunziza