Zone Nyakabiga : La situation sécuritaire

Dans une interview accordée au journal Le Renouveau, le jeudi 8 Août 2023 à Bujumbura, le chef de zone de Nyakabiga, Gervais Ndihokubwayo a informé que la situation sécuritaire dans cette entité administrative est bonne.

S’exprimant sur la situation sécuritaire en zone Nyakabiga, le chef de zone Gervais Ndihokubwayo a informé qu’elle est bonne. Il a dit qu’il y a des signes éloquents qui le témoignent. Les habitants vaquent à leurs activités quotidiennes normalement. Selon lui, personne n’est perturbée dans ses travaux. Tout le monde se sent sécurisé à n’importe quel moment. Cela est sans doute la conséquence des lampadaires mis sur les bords des routes. Depuis que certaines routes sont éclairées, des cas de vols ne sont plus fréquents, a-t-il précisé.

M.Ndihokubwayo a cité aussi l’exemple des propriétaires de cabarets qui auparavant faisaient des sonorisations retentissantes. Il a dit qu’ils causaient de l’insécurité à la population, surtout aux personnes âgées se trouvant à leurs domiciles. Il a dit qu’ils ont pu interdire ces cabaretiers. Sur ce point, il remercie le maire de la ville de Bujumbura qui a renforcé leur décision en indiquant  les manières de faire ces sonorisations. Il dit qu’actuellement, tout le monde dort à l’aise à son domicile.

Notre interlocuteur a parlé de l’hygiène. Pour lui, le manque d’hygiène fait partie de l’insécurité sanitaire. Selon le chef de zone, la sécurité basée sur l’hygiène est évidente. Il affirmé que l’administration fait beaucoup d’efforts pour que la sécurité basée sur l’hygiène règne dans la zone, surtout dans les restaurants et dans les lieux où se rencontrent beaucoup de personnes. M.Ndihokubwayo a parlé également de l’interdiction de la circulation sur les bicyclettes. Il a souligné qu’on veille à ce qu’il n’y ait pas de circulation de bicyclettes non seulement la nuit mais aussi le jour sans autorisation spéciale.

Toutefois, il a indiqué que la zone Nyakabiga n’est pas un paradis terrestre. Des crimes comme les vols à domicile peuvent être commis. A titre d’exemple, les enfants peuvent voler les objets d’autrui. Il a dit que, si un tel cas de crime est commis, les instances habilitées font des investigations. S’ils trouvent une évidence ou si quelqu’un est attrapé en flagrant délit, on lui fait un dossier, puis la police remet ce dossier à la justice pour poursuivre les procédures judiciaires. Il a enfin interpellé la population de cette entité administrative de renforcer et de maintenir la sécurité, une condition pour son développement.

Alphonse Ncutinamagara (stagiaire)