Ceux qui vendent leurs récoltes du maïs sont nombreux. Tenant compte des normes d’achat, certains amènent du maïs rempli d’humidité nécessitant encore le séchage. Toutes ces causes perturbent l’achat immédiat de ce produit et engendrent des files d’attente. « Le problème reste la surproduction du maïs mais non le manque d’argent », a dit Désiré Mpawenimana, l’agent de l’Agence nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (Anagessa) sur la colline Mivo, zone Mubuga de la commune et province de Ngozi.
Selon M.Mpawenima, depuis le début de l’activité de la collecte des rendements du maïs pour cette année, ce centre a déjà rassemblé plus de 30 tonnes en provenance de la zone Mubuga seulement. Il indique que le matériel et les fonds alloués à cette activité sont suffisants, car, ceux qui ont amené leur surplus agricole remplissant les normes ont eu de l’argent. Mais le nombre élevé de ceux qui amènent leurs productions et ceux qui présentent le maïs nécessitant encore le séchage causent des longues files d’attente. Pour lui, l’alternance des collines pour la vente du maïs, l’augmentation du personnel aux centres de collecte peuvent contribuer à trouver la solution d’attente pour gérer efficacement ces files.
De la part de la population rencontrée à ce centre de collecte, ils saluent la mesure du gouvernement concernant la fixation du prix du maïs, car, c’est encourageant pour les cultivateurs. Mais, ils s’inquiètent à cause de l’humidimètre utilisé pour mesurer le degré d’humidité du maïs. Selon eux, cet instrument est la seule cause de ces files d’attente car, il montre des résultats exigeant de sécher à nouveau le maïs et peut prendre beaucoup de jours.
« Le maïs éligible concernent celui dont le degré d’humidité est inférieur ou égal à 10. On peut passer trois jours en train de sécher à nouveau le maïs mais les résultats restent négatifs. Nous demandons à l’Anagessa de faire recours aux outils de qualité pour éviter la perte du temps. Nous avons abandonné d’autres activités pour venir suivre et sécher à nouveau nos maïs », a indiqué une des personnes rencontrées sur ce centre.
Même si chaque zone dispose d’un centre de collecte, les agriculteurs sollicitent, de la part de l’administration, l’augmentation des centres, d’une part pour diminuer les files d’attente et d’autres part pour diminuer les longs trajets vers ces lieux de vente du maïs.
Clovis Dusabe