Le quartier Maramvya de la commune Mutimbuzi, en province de Bujumbura, est encore en construction. Certaines gens qui occupent des maisons inachevées n’aménagent pas des latrines convenablement. Cela constitue un danger pour la population.
Certaines gens s’installent dans les maisons encore en construction. Ils occupent ces maisons comme des locataires ou comme des veilleurs. Au lieu d’aménager des latrines convenablement, ils creusent un trou d’au moins 1 mètre et ce dernier se remplit vite. Et s’il est rempli, les usagers de cette latrine ne se pressent pas à le boucher pour aménager un autre. Durant la période pluvieuse, les déchets débordent et constituent un danger pour ce ménage et la population environnante.
Les maladies des mains sales
Face à cette situation, les habitants s’inquiètent car, ils peuvent attraper les maladies des mains sales. Léonard Bigirimana de la 15e transversale indique que certains occupants de ces maisons en construction font la sourde oreille, alors que l’administration ne cesse d’animer des séances de sensibilisation à l’endroit de la population sur les dangers qui la guettent. Les occupants de ces maisons devraient comprendre qu’ils se mettent en danger et qu’ils constituent un danger public car, ils s’exposent eux-mêmes et exposent d’autres personnes aux maladies. L’administration à la base devrait renforcer le suivi de ce genre de ménages qui s’exposent et exposent les autres.
M. Bigirimana indique que les propriétaires de ces maisons inachevées devraient assurer le suivi des occupants. Si ces derniers ne comprennent pas qu’ils devraient aménager les latrines convenablement, l’administration devrait les empêcher d’occuper ces maisons pour le bien-être de toute la population environnante.
Lucie Ngoyagoye