Certains jeunes burundais ont déjà compris que l’agriculture constitue un pilier incontournable auquel ils doivent s’appuyer pour faire parvenir le pays à sa vision d’émergence et de développement. C’est le cas d’Augustave Muhoza, un jeune myciculteur œuvrant dans la zone Kanyosha en commune urbaine de Muha, qui est en train d’exécuter son projet de multiplication des mycéliums au profit des agriculteurs burundais. Il indique que son projet constitue une source de liberté financière pour les jeunes.
Au moment où le Burundi se trouve sur son chemin menant vers son émergence et son développement, M. Muhoza fait savoir que les jeunes doivent s’activer dans la réalisation des projets agro-pastoraux pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent, un souhait le plus ultime du numéro Un burundais. Dans le but d’accompagner les jeunes ambitieux de se doter de la liberté financière, M. Muhoza indique qu’il a jugé bon d’entreprendre son projet de développement dans le secteur agricole. Son premier volet, qui est en cours, consiste à multiplier les mycéliums pour les distribuer aux agriculteurs qui le souhaitent. Il affirme qu’il peut actuellement honorer toutes les commandes qu’il reçoit, ce qui a permis aux jeunes de différentes localités du pays à se lancer dans la myciculture. Selon lui, il s’agit d’un projet qui permet à plusieurs jeunes de se doter de la liberté financière. En effet, justifie-t-il, le myciculteur peut procéder à la récolte, sept jours après avoir planté cette culture, et cela quotidiennement pendant nonante jours. Ce jeune talentueux indique également que dans le but de faire parvenir son projet au maximum possible de jeunes, son projet se trouve déjà implanté dans les provinces de Bujumbura, Bujumbura-Mairie et Bururi. Il souligne qu’il compte étendre son projet d’une importance capitale dans différentesles provinces du pays, pour que les agriculteurs s’approvisionnent facilement en mycéliums.
Des formations sont prévues pour rompre avec le chômage
M. Muhoza souligne que son désir le plus ardent est qu’aucun jeune ne se considère plus comme chômeur. Pour parvenir à ses rêves, il indique qu’il prévoit enseigner d’autres jeunes comment multiplier les mycéliums et la façon dont on cultive les champignons pour qu’ils puissent entreprendre à leur tour dans la multiplication des mycéliums. Il espère qu’une telle initiative permettra aux Burundais de vaincre le chômage pour plutôt s’impliquer efficacement dans la mise en œuvre de la noble vision de développement du pays. Il invite les jeunes d’avoir la soif de la recherche du savoir-faire pour promouvoir leur développement et celui du pays.
Tharcisse Sibonkomezi