
M. Nkengurutse interpelle tous les jeunes burundais à prouver leur patriotisme via les travaux de développement
L’encadrement des élèves en vacances s’avère être une meilleure stratégie pour les empêcher de se lancer dans des comportements qui pourraient miner leur avenir. C’est dans ce cadre que l’Association des catalyseurs pour le développement communautaire ( Acadec) œuvrant dans la zone Cibitoke en commune urbaine Ntahangwa ne ménage aucun effort pour inciter plutôt ces élèves en vacances dans des travaux de développement. Patrick Nkengurutse, représentant légal de cette association indique que cette dernière essaie de concevoir différents projets pour les proposer aux vacanciers en vue de les occuper utilement. Il nous l’a indiqué le mercredi 24 juillet 2024 à Bujumbura.
Selon M. Nkengurutse, les grandes vacances devraient être une bonne occasion aux élèves d’acquérir de nouvelles valeurs et connaissances leur permettant de prévoir leur avenir. Cela leur épargnerait également de se lancer dans de mauvais comportements en vue de mieux poursuivre leur cursus scolaire. Il fait savoir que l’Acadec essaie de concevoir de petits projets pour les proposer aux différents élèves en vacances en vue de les occuper utilement. Cette initiative permet aux élèves de s’acheter quelques kits scolaires dont ils auront besoin au cours de l’année scolaire suivante, sans toutefois s’attendre au soutien total de leurs parents. Au moment où le Burundi est déterminé à être un pays émergent en 2040 et développé en 2060, M. Nkengurutse estime que la jeunesse doit jouer un rôle crucial pour que cet objectif soit atteint. A cet effet, poursuit-il, les jeunes doivent être entrainés dès leur bas âge pour les préparer à être utile pour le pays dans leur venir. Pour y parvenir, l’association Acadec mène plusieurs stratégies. M. Nkengurutse fait savoir que cette association organise des formations sur la santé sexuelle et reproductive à l’intention des jeunes élèves pour les accompagner dans leur adolescence. Les jeunes sont également formés sur la conception et l’élaboration de meilleurs projets en vue de rendre effective les théories apprises à l’école.
Certains défis persistent
Pour M. Nkengurutse, le souhait le plus ardent de l’Acadec est de couvrir tout le pays pour que tous les jeunes profitent de son encadrement si utile. Toutefois, il soulève l’insuffisance de moyens financiers comme principal défi auquel l’association fait face. Cela lui pousse à se limiter uniquement dans quelques provinces. Il interpelle tous les jeunes burundais à prouver leur patriotisme via les travaux de développement. Il invite en outre l’Etat à apporter son appui à cette association pour qu’elle puisse atteindre facilement sa vision.
Tharcisse Sibonkomezi