La mobilité électrique constitue une meilleure solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en vue de sauvegarder un environnement sain. C’est dans ce cadre qu’Yves Mpawenayo, un jeune de la zone Bwiza en commune urbaine de Mukaza, a opté pour son projet de fabrication du matériel de transport électrique. Il estime que son projet pourra réduire considérablement les coûts supportés par les utilisateurs de ces matériaux de transport. C’était lors d’un entretien qu’il nous a accordé le jeudi 6 juin 2024 à Bujumbura.
Selon M. Mpawenayo, l’usage des voitures et autres matériaux de transport électriques constitue une stratégie économiquement avantageuse dans la mesure où ils sont moins onéreux à l’usage, avec un coût de l’énergie électrique moins cher comparativement à celui du carburant. C’est dans cette optique que ce jeune entrepreneur est déterminé à promouvoir la mobilité électrique au Burundi. Dans le but de faciliter le déplacement aux personnes à mobilité réduite, il fabrique, via son entreprise Electromeca, des tricycles électriques. Il témoigne qu’une telle initiative donne espoir aux personnes vivant avec handicap physique car, ces tricycles leur permettent de se déplacer sans toutefois dépenser beaucoup d’énergie comme ceux qui utilisent les tricycles consommant du carburant. Cela leur incite à s’atteler au travail, pour contribuer dans l’augmentation de la production nationale. L’effort et la détermination de ce jeune lui poussent chaque fois à apporter des innovations dans son métier. Actuellement, il est en train de finaliser son premier véhicule électrique qu’il a lui-même fabriqué. M. Mpawenayo indique qu’une fois soutenu, son savoir-faire permettra aux burundais d’orienter utilement leur manque à gagner qui, au paravent étaient dû à l’usage du carburant, dans les autres investissements générateurs de revenus.
Un projet qui requiert un grand capital mais utile
M. Mpawenayo souligne que son projet de promotion de la mobilité électrique au Burundi requiert un grand capital pour qu’il soit efficacement accompli et pour que les burundais en profitent. Cela est dû au fait qu’il s’agit d’un projet nécessitant une technologie avancée, selon ce jeune talentueux. Il soulève ainsi l’insuffisance de moyens financiers comme défi majeur auquel il fait face. L’autre défi est lié au manque d’experts pouvant lui permettre de renforcer ses capacités. Il invite l’Etat à lui appuyer pour qu’il puisse se servir de son talent pour développer le Burundi.
Tharcisse Sibonkomezi