Les jeunes citadins appelés à changer leur mentalité
Le président de la république du Burundi en même temps ami des jeunes, Evariste Ndayishimiye a effectué une descente sur la colline Ntunda de la commune Vyanda, le samedi 7 juin 2025. L’objectif de ladite descente est de montrer la part de la jeunesse dans le changement du pays et sa contribution dans l’augmentation de la production agricole

Fleury Minani, citadin de Bujumbura, reconnu spécialement au surnom de «Mutima le comédien» a recolté les pommes de terre sur une superficicie de 4 hectares.
Dans son allocution le président de la République a d’abord participé à la récolte des pommes de terre, dans un grand champ de l’entrepreneur Fleury Minani. M.Ndayishimiye souligne que les entrepreneurs qui ont réussis leurs projets devront servir d’exemples aux autres en leur montrant les tactiques engagées pour avoir de bon rendement . Selon lui, s’absenter au travail, est un péché car, même dans la sainte bible, il est écrit que celui qui ne travaille pas, qu’il cesse de manger. Le président de la République indique que la seule source de la perturbation de la sécurité nationale est la pauvreté. « Quand tous les citoyens sont rassasiés, le pays va progresser vers sa Vision sans aucun problème », indique M.Ndayishimiye. Il remercie tous les citoyens en général, et en les agriculteurs particuliers qui continuent à cultiver dans toutes les saisons culturales.
Une agriculture moderne et la protection de l’environnement, une priorité
Fleury Minani, surnommé Mutima le comédien fait savoir qu’au Burundi, on pratique une agriculture de subsistance. Il veut contribuer à ce qu’il y ait à l’accroissement de la production agricole. « Je souhaite que la population pratique l’agriculture intensive», dit M.Minani, en lançant un appel vibrant aux citadins de quitter la ville pour aller dans les milieux ruraux afin de participer à l’augmentation production, agricole toujours en protégeant l’environnement .
M.Minani dit qu’après avoir entendu les conseils lancés par l’ami des jeunes du Burundi, il achète rarement au marchés ses provisions « Actuellement, les stocks du riz, de haricot, de soja, de manioc sont disponibles dans ma maison, une joie de consommer ce qu’on a semé», conclut M.Minani.
Jean Claude Mpawenimana