En date du 16 au 24 septembre 2024 se déroule un atelier de renforcement des capacités sur la numérisation et la mise en libre accès des documents scientifiques aux employés des services des bibliothèques de l’Université du Burundi. Cet atelier, qui se tient à la bibliothèque centrale de l’Université du Burundi, est organisé avec l’appui financier de l’ambassade de France au Burundi et de l’appui technique de l’Institut de recherche pour le développement France (IRD). Plus de treize mille thèses et mémoires sont déjà numérisés. La numérisation des documents scientifiques donne le libre accès de consultation et la visibilité de la bibliothèque.
Depuis juillet 2022, dix milles thèses, mémoires et revues physiques sont numérisées, plus de trois mille documents scientifiques déposés sous la version PDF corrigés par la bibliothèque centrale de l’Université du Burundi. Plus de mille documents scientifiques sont mis sur internet. Paul Gatavu, bibliothécaire informaticien à l’Université du Burundi et initiateur du projet de numérisation des documents scientifiques, déclare que depuis 2019, les chercheurs et étudiants ont commencé à déposer leurs documents en version électronique et physique. Il ajoute que la numérisation de ces documents vise à faciliter la recherche par le libre accès à la documentation. Le catalogue numérique contribue à la valorisation et la visibilité des travaux des chercheurs burundais ainsi que la coopération entre les chercheurs locaux et internationaux. Selon lui, pour augmenter la visibilité des chercheurs burundais, ce projet vise à promouvoir la coopération avec les autres universités burundaises et étrangères. Pier Luigi Rossi, ingénieur informaticien à l ‘ IRD Institut de recherche documentaire annonce que cet atelier de renforcement des capacités vise à optimiser les traitements à utiliser pour transformer les documents de format papier en format PDF.
A signaler que depuis la création de l’Université du Burundi en 1962, à peu près des vingt- cinq mille thèses et mémoires sont soutenus et sa bibliothèque centrale souhaite les numériser tous.
Florence Irankunda/stagiaire