Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement a organisé une réunion, le vendredi 2 décembre 2022, sur le plan cadre de coopération pour le développement durable entre le gouvernement du Burundi et le Système des Nations unies. Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement a indiqué que ledit plan est une démarche d’étroite collaboration dans la transparence mutuelle entre le Burundi et les Nations unies.
Albert Shingiro a fait savoir que les assises concernent la validation du plan cadre de coopération pour le développement durable entre le Burundi et le Système des Nations unies, qui sera signé par le Premier ministre, le samedi 3 décembre 2022. Il a ensuite rappelé que ledit plan a été lancé le 11 avril 2022 et verra sa mise en œuvre à partir de janvier 2023 jusqu’en 2027. M. Shingiro a continué d’indiquer que le plan cadre de coopération pour le développement a été élaboré par un comité technique conjoint des cadres des différents ministères sectoriels et ceux du Système des Nations unies dans une franche collaboration. Le patron de la diplomatie burundaise a ajouté que le plan cadre de coopération pour le développement durable constitue la mise sur pied d’une stratégie reconduisant à des réponses apportées aux besoins réels la population burundaise. Il s’agit selon toujours M. Shingiro d’un plan avec un impact visible et mesurable en vue d’atteindre l’objectif d’avoir d’ici 2027 une société burundaise plus prospère, inclusive et résiliente.
Albert Shingiro a souligné après la validation, qu’il sera question d’assurer le suivi de la mise en œuvre du plan au niveau politique et stratégique. Il a ainsi appelé tous les concernés d’assurer le suivi de la mise en œuvre dudit plan cadre car la signature d’un document est une chose et leur mise en œuvre en est une autre. Il a ajoutéque le plan cadre de coopération est une démarche d’étroite coopération dans la transparence mutuelle entre le Burundi et les Nations Unies. Le ministre en charge des affaires étrangères a aussi indiqué que le plan cadre est pertinent car, il apportera une réponse aux différents défis du Burundi, notamment dans le secteur de l’Agriculture, de l’énergie, de la santé, dans le renforcement des capacités des institutions nationales, etc. M. Shingiro a aussi fait savoir que le plan s’inspirera de la volonté de la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat notamment la bonne gouvernance, la santé publique, la gratuité des soins de santé pour les retraités, l’agriculture et l’élevage et le PND, etc.
Un instrument pour le développement qui vient à point nommé
Quant à Damien Mama, coordinateur résident du Système des Nations unies au Burundi, il a tenu à féliciter le Burundi pour son succès à ne plus figurer sur l’agenda de la commission pour la consolidation de la paix. Il s’agit delà une illustration des avancées que le pays a déjà réalisées en matière de la paix et de la sécurité. Il a ainsi réitéré l’engagement des Nations unies à s’inscrire dans la nouvelle dynamique que le pays a déjà lancé. Il a ajouté que le plan cadre de coopération pour le développement est un instrument pour le développement qui vient à point nommé au moment ou le Burundi l’ambition de devenir un pays émergent d’ici 2040. Selon lui, tout ce qu’il faut faire c’est de devoir s’aligner à cette ambition que le Burundi s’est allouée. M. Mama a rappelé que le plan cadre constitue un document stratégique qui dresse des orientations que les institutions des Nations unies vont suivre. Il a alors ajouté que ces institutions vont lancer des processus d’alignement à suivre en vue d’une bonne la coopération.
Laurent Mpundunziza