
Il s'avère nécessaire de suivre l’évolution des prix sur le marché pour d’éventuelles mesures
Compte tenu de la hausse du prix du carburant à la pompe, le ministère en charge du commerce a fixé les nouveaux prix du ticket de transport qu’il a sorti dans un communiqué du 24 juillet 2023. Les nouveau prix sont raisonnables selon le président de l’Abuco mais, il faut suivre le prix de produits de consommation.
Le nouveau prix du ticket de transport en ville de Bujumbura est passé de 550 FBu à 600 FBu selon le communiqué n°005/2023 du 24 juillet 2023 émanant du ministère du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme. Le prix du ticket de transport pour les quartiers périphériques de la ville de Bujumbura est également rehaussé. Il est par exemple de 650 FBu pour l’itinéraire centre ville-Mirango rond point, de 800 FBu pour l’itinéraire centre ville-Buterere, de 750 FBu pour l’itinéraire centre ville-Kiriri, etc. Le même communiqué précise les prix des tickets de transport de Bujumbura vers les différentes provinces du pays. Le prix du ticket de transport Bujumbura-Gitega est fixé à 9 000 FBu, celui de Bujumbura-Bubanza à 4 500 FBu, celui de Bujumbura-Cankuzo à 17 000FBu, etc.
Que ces prix soient respectés
Le président de l’Association burundaise des consommateurs (Abuco) Noël Nkurunziza indique qu’au niveau de cette organisation, ils ne sont pas étonnés que ces pris soient revus à la hausse vu le niveau d’augmentation du prix de carburant. «Nous pensons que ce sont des prix raisonnables vu l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Nous aimerions demander que ces prix soient respectés et que les transporteurs respectent l’itinéraire parce que nous avons déjà constaté qu’à un certain moment les transporteurs notamment les bus, ils empreintent des itinéraires qui ne sont pas officiels au détriment du consommateur.
Selon M. Nkurunziza, il y a une conséquence directe de cette hausse des prix du ticket de transport sur le prix d’autres biens et services. Il est demandé au ministère en charge du commerce de faire respecter les prix des autres denrées de première nécessité et aussi de suivre l’évolution des prix sur le marché pour d’éventuelles mesures. « Quand le ticket de transport est augmenté, quand on augmente le prix à la pompe, le prix d’autres produits de consommation est rehaussé dans des proportions spéculatives. Il faut que les autorités concernées puissent suivre de près pour éviter que le consommateur ne soit victime de la situation», a-t-il dit.
Grâce-Divine Gahimbare
Alphonse Ncutinamagara (stagiaire)