L’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT), en collabboratin avec le HUAWEI, a organisé, le jeudi 24 juin 2021, un atelier sur la préparation à l’introducction de 5G (5e génération) et ses applications au Burundi. Le directeur général de l’ARCT, Samuel Muhizi, a precisé que la 5G ne va pas faire disparaître la 4G, ces reseaux vont coexister.
Dans son allocution, M. Muhizi a indiqué que la connexion 5G en ultra haut débit permet l’amélioration de la qualité de la diffusion des vidéos en ultra haute définition. Elle garantira en effet, la couverture des besoins spécifiques dans des secteurs variés ainsi que des usages liés à l’internet des objets (internet image).
Selon M. Muhizi, des secteurs clés comme la santé, le transport, l’éduction, l’administration, les médias et l’industrie, tireront grandement profit de cette ultra connectivité offerte par 5G. Ainsi, tous les domaines de la vie du pays seront concernés d’une manière ou d’une autre, par ladite nouvelle génération (5G). « Nous avons, certes, parlé des avantages de 5G, mais des incertitudes ne manquent pas. Nous devons nous y pencher pour permettre une introduction harmonieuse de la 5G dans notre pays », dit-il. La cinquième génération permet d’accroître fortement le débit des données et de réduire le temps de latence en comparaison avec les réseaux 3G et 4G.
5G, fortes attentes
« Depuis que la 5G a été adoptée mondialement, sous l’égide de l’Union internationale des télécommunications (UIT), informe M. Muhizi, des préparatifs à l’introduction et à l’exploitation de cette nouvelle technologie ont vite démaré dans plusieurs pays. Certains ont même lancé des services commerciaux liés à ladite connexion. Cette dernière qui succède la 4G pouvant offrir pas mal d’opportunités. Ses attentes sont fortes. Actuellement, elle offre de nouveux services et applications à des débits se mesurant en gigabits. Elle améliore également la qualité de fonctionnement d’une façon fiable des réseaux », se réjouit M. Muhizi.
La cinquième génération de mobile au Burundi consistera surtout à désengorger les réseaux de 4G qui, souvent, se trouvent saturés dans les zones de densité importante des utilisateurs et à haut niveau de trafic, a-t-il signalé le Directeur général de l’ARCT.
Appolinaire Ndikuriyo