The children of Amazi est un projet initié par Ishyo art center du Rwanda en collaboration avec le Théâtre du Papyrus de Belgique, dans le cadre de l’atelier de formation sur la création du spectacle pour le jeune public dans la région des Grands lacs depuis 2017. Ce projet a alors créé une pièce théâtrale qui vient d’être diffusée dans trois pays européens dont la Suisse, l’Autriche et la Belgique. Le prix du public a été remporté par The children of Amazi. Cela ressort d’une interview accordée au quotidien Le Renouveau le mardi 27 septembre 2022 par Arthur Banshayeko, un des deux acteurs burundais qui avaient représenté la région des grands lacs dans cette tournée.
« Ishyo art center a trouvé des partenaires culturels de la région des Grands lacs qui vont travailler sur le projet The children of Amaz. Parmi ces partenaires figure l’association Umunyinya du Burundi dont je suis coordinateur. Lors de cette tournée, nous étions au nombre de 6 acteurs dont 2 Burundais, 3 Rrwandais et 1 Kenyan avec un metteur en scène originaire du Rwanda. Nous nous sommes rencontrés au Rwanda pour faire des répétitions du 18 au 20 août 2022 avant de partirt le 26 août 2022 pour la Suisse où nous avons fait six présentations sur le Zurich theater spektakel, une présentation en Autriche sur la Luaga and Losna festival à Feldrch en Nenzing et trois présentations en Belgique dont une à l’espace Senghor et deux à l’école Clair-vivre» cela a été dit part M. Banshayeko, coordinateur de l’association Umunyinya. Cette dernière est l’un des partenaires culturels de la région des Grands lacs qui ont été contactés par Ishyo art center pour travailler sur ce projet.
Une occasion de nouer de nouvelles relations
Il a signalé que cette tournée a été un grand honneur pour eux et pour la région des grands lacs. « Lors de la tournée, nous avons découvert de nouveaux espaces ; nous avons noué de nouvelles relations. Avec le festival de Zurich, nous étions nominés pour deux prix et nous avons eu le prix du spectacle qui a été aimé par le grand public. C’était pour nous, une grande joie parce qu’il y avait beaucoup de nations venues de tous les coins du monde. C’est un grand signe d’encouragement qui nous donne la force de redoubler d’efforts pour continuer de faire nos productions susceptibles d’être consommées à l’échelle internationale », a-t-il conclu. Selon lui, il y a encore du travail à faire pour créer le besoin de construction du spectacle au Burundi.
Olivier Nishirimbere