La Fédération Burundaise de Karaté (Febuka) a organisé du 28 au 30 octobre2022, un stage de perfectionnement à l’endroit de 68 karatekas provenant des différents clubs affiliés à la Febuka. A la fin du stage, 45 karatekas sur les 63 qui ont passé l’examen de grade ont reçu des certificats de mérite.
Le président de la Febuka Christophe Nkurunziza a indiqué que pour ce stage de karaté, les gens travaillent à la perfection par rapport à leur style qu’on pratique au Burundi à savoir le Shotocan et le Wadorio. Il a mentionné que la Febuka a fait venir deux experts, le francais Sensei Patrick Dupeux (7è Dan) pour le Wadorio et Sensei Farid Al Shuhaibi, originaire de l’Oman (7è Dan) pour le Shotocan pour diriger le stage. L’objectif est la perfection des techniques des karatekas burundais et leur faire passer des examens pour qu’ils montent de grade.
M. Nkurunziza a signalé que parmi 68 karatekas qui ont participé au stage, 63 ont passé l’examen de grades (il y a eu passation des ceintures noires et des grades de 1ère Dan à la 5è Dan) où 18 ont échoué et 45 ont reçu des certificats de mérite. Il soutient que ce travail est une réussite pour la Febuka puisque ceux qui ont suivi le stage vont transmettre les connaissances acquises aux autres membres de leurs clubs respectifs. Il a mentionné que l’organisation de ce stage n’a pas été facile du fait qu’on devrait amener les experts, ce qui a demandé beaucoup de moyens financiers spécialement pour les billets d’avion et le séjour.
Une valeur ajoutée pour les participants
Révérien Mbanzendore, secrétaire général de la Febuka, l’un des participants à ce stage au niveau du style Wadorio a indiqué que ce stage a aidé les karatekas burundais à apprendre et à corriger les erreurs que les karatekas commettaient avant. « Avec la diversité des clubs de l’intérieur du pays et ceux de Bujumbura il parait que quelque fois il y a une différence dans la pratique du karaté. Ce stage a été donc un atout pour harmoniser les différentes techniques pour mettre en commun ce que nous avons appris et pour essayer de suivre la même ligne » a-t-il soutenu.
Gratiella Irakoze