Un moment de s’évaluer et de s’engager à aller de l’avant dans la recherche du paradis
La communauté musulmane du Burundi s’est jointe à celle du monde entier, dans la célébration de la fête d’Eid el fitr. Au niveau national, les cérémonies se sont déroulées au stade « Kugasaka » se trouvant au chef lieux de la province de Ngozi. L’envoyé du gouvernement du Burundi était Jean Claude Karerwa Ndenzako, conseiller à la présidence chargé des affaires politiques et socio culturel. Elles ont vues également la présence du ministre de l’énergie et mine, du mufti national de la Comibu et du gouverneur de la province de Ngozi.
Dans son discours, Jean Claude Karerwa Ndezako a fait savoir que le chef de l’Etat félicite les musulmans burundais pour avoir terminé paisiblement le mois de Ramadan. Selon M. Ndezako, le chef de l’Etat appelle la communauté musulmane à faire sienne la vision du gouvernement burundais. Pour y arriver, a-t-il ajouté, le chef de l’Etat interpelle les musulmans burundais à contribuer dans le maintien de la paix et la sécurité, au renforcement de l’unité et de la bonne cohabitation sociale, dans l’augmentation de la production et de s’investir davantage, dans les activités visant le développement du pays.
Au nom de la communauté musulmane, le Mufti national Sheik Salum Nayabagabo, a fait savoir que cette journée est une occasion pour les musulmans d’évaluer les réalisations du mois de jeûne et de s’engager d’aller de l’avant pendant le parcours de la recherche du paradis. A cet effet, il appelle les musulmans à purifier les cœurs, à vivre le pardon et s’approcher davantage à Dieu.
La Comibu s’engage à appuyer les efforts du gouvernement
Pour contribuer dans le développement du pays, il appelle ses confrères musulmans à se détacher des vieilles habitudes et contribuer dans l’augmentation de la production. M. Nayabagabo a fait savoir que la communauté musulmane du Burundi reste engagée à appuyer les efforts du gouvernement responsable et laborieux, dans les objectifs du développement, surtout par la construction des salles de classes et des structures de santé et dans la mobilisation de la communauté à l’augmentation de la production. Dans l’élan vers le développement du pays, M. Nayabagabo interpelle les Burundais en général et les musulmans en particulier, à retrousser les manches, à travailler en synergie et dans des coopératives, afin de former d’abord des foyers émergents et développés.
Pour l’atteinte de la vision du pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, le Mufti national de la comibu recommande ses confrères, au respect de la hiérarchie et à contribuer dans le renforcement de la sécurité. Aux autorités, il les a interpellées à prendre les devants dans l’élaboration des projets de développement, à mobiliser leurs sujets à lutter contre la famine et à l’augmentation de la production. Au moment où le pays se prépare pour les élections, M. Nayabagabo appelle les musulmans burundais à ne pas écouter les rumeurs visant la déstabilisation du pays, à rester unis et solidaires et à continuer les activités visant le développement. Il invite les musulmans à participer, exemplairement, aux élections se servir de modèle dans la bonne cohabitation. Il a sollicité, à cet effet, l’augmentation des effectifs des musulmans dans les organes de prise de décision.
Clovis Dusabe
