
Les parties prenantes espèrent la création d'un cadre de concertation et de dialogue permanent entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé en ce qui est de l'emploi décent.
La Synergie des organisations de la société civile pour la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes (Sopeejef), a organisé du 24 au 25 novembre 2022, dans la province de Gitega, un atelier pour échanger avec les intervenants dans le domaine de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Elias Kenese, secrétaire général de la Sopeejef a informé que c’est, juste pour comprendre ensemble les défis qui handicapent ce secteur et proposer des procédures pour apporter des remèdes.
M. Kenese souligne que le gouvernement burundais et ses partenaires ne cessent de fournir des efforts dans la promotion de l’employabilité des jeunes et des femmes. Malgré les éfforts fournis, a-t-il expliqué, il s’observe encore des défis dans ce secteur notamment l’absence d’une culture entrepreneuriale et d’épargne, la crainte du risque où au lieu d’être créateurs d’emplois pour les autres, ils se contentent d’être demandeurs d’emploi alors que l’Etat ne pourrait pas embaucher tous les diplômés. C’est pour cette raison que ledit atelier, a-t-il indiqué, a été organisé pour échanger avec différents partenaires intervenants dans le domaine de l’employabilité et de l’entrepreneuriat, juste pour comprendre ensemble les défis qui handicapent ce secteur de l’emploi et de l’entrepreneuriat. Il a informé qu’à la fin de cette réunion, il aura une validation de la note de plaidoyer. « Car il y a des activités préliminaires qui ont eu lieux, autour des questions de l’emploi et on a récolté différents défis qui handicapent ce secteur ».
Pour le moment, a-t-il ajouté, c’est pour valider la note de plaidoyer pour que les décideurs puissent s’y référer afin de prendre des décisions permettant la création d’un cadre de concertation et de dialogue permanent en ce qui est de l’emploi des jeunes et de l’entrepreneuriat, réunissant les ministères sectoriels et le secteur privé ». Avec ce cadre, a-t-il souligné, il sera facile d’identifier les besoins en matière de formation professionnelle, les besoins de l’emploi et intervenir dans le cadre des politiques et stratégies du gouvernement.
Donathe Ndayisenga