Le chef des opérations de Vigiles-Burundi lance un appel vibrant aux agents de cette société d’user de leur patience car la question de repos hebdomadaire va bientôt être vidée (Photo Moïse Nkurunziza)
Les agents de sécurité, employés de Vigiles-Burundi affectés à l’entreprise du textile burundais « Afritextile », se lamentent qu’ils ne bénéficient pas de repos hebdomadaire. Dans une interview accordée à notre rédaction, lundi 24 juin 2024, le chef des opérations de la société de gardiennage «Vigile-Burundi», Gilbert Ndikumana affirme que l’employeur est au courant de cette situation. Il rassure que la question trouvera un issu favorable à partir du 5 juillet 2024.
Ils sont au total 49 agents de sécurité affectés à l’Afritextile depuis le 1er mars 2024. Ils disent que depuis leur affectation, ils ne bénéficient pas de repos hebdomadaire. « Les jours de repos ne sont pas rémunérés », affirment certains d’entre-eux qui se sont confiés à notre rédaction. Interrogé à propos de cette situation par téléphone, le président du syndicat des agents de cette société de gardiennage, Sébatien Ndayavugwa affirme qu’à part le problème de repos hebdomadaire, le salaire de ces agents est régulier. « Ces agents travaillent sans qu’ils ne bénéficient de repos. Ces jours ne sont pas rémunérés alors que l’entreprise Afritextile paie ces jours», dit M. Ndayavugwa.
A toutes ces contraintes, Gilbert Ndikumana, chefs des opérations à la société Vigiles Burundi rejette en bloc les accusations selon lesquelles l’Afritextile donne de l’argent pour les jours de repos hebdomadaire. « Le contrat qui lie notre société à l’Afritextile est basée sur la facturation mensuelle par tête » explique M. Ndikumana.
Concernant le problème de repos hebdomadaire, M. Ndikumana rappelle que le contrat entre ces agents et Vigile-Burundi prévoit un jour de repos par semaine. Pour lui, c’est très compréhensible et c’est de leur droit que ces 49 agents affectés à l’Afritextile réclament leur repos. Toutefois, à cause de certains défis qu’il juge compréhensibles par la grande majorité de ces agents, le repos hebdomadaire n’a pas été donné dans les délais. « Nous fournissons plus d’efforts pour que cette question soit résolue à partir du 5 juillet 2024. Ils bénéficieront également des jours qu’ils n’ont pas eu depuis leur affectation à l’Afritextile», affirme M. Ndikumana. Ce responsable indique en outre que le retard dans l’octroi de ces repos est dû à plusieurs facteurs. C’est notamment l’insuffisance du personnel, des appels à candidature pour le recrutement de nouveaux employés qui n’ont pas été répondu, les agents qui sont en congé annuel ou de circonstance ainsi qu’une kyrielle de repos médicaux.
Moïse Nkurunziza
