L’Abubef (Association pour le bien- être familial) organise dans ses activités quotidiennes, des séances de sensibilisation à l’endroit des jeunes sur la santé sexuelle et reproductive. Malgré une mauvaise interprétation de certains parents, les jeunes témoignent être satisfaits des informations reçues.
La directrice exécutive au sein de l’Abubef, Donavine Uwimana a fait savoir que dans son plan d’actions, ladite association élabore des activités qu’elle va réaliser pendant toute une année. Parmi ces dernières, elle prévoit des séances de sensibilisation pour informer les jeunes sur la façon de se comporter afin de vivre une bonne santé sexuelle et reproductive.
Dr Uwimana a indiqué que pendant ces séances, ceux qui sont chargés de faire lesdites sensibilisations, échangent d’abord les idées avec les jeunes qui sont présents. Ils leur demandent ce qu’ils veulent savoir sur la santé sexuelle et reproductive. Après avoir recueilli les souhaits des jeunes, ils préparent des séances sur les différents thèmes en rapport avec la santé sexuelle et reproductive : « Pendant les séances d’échanges, nous constatons souvent que certains parents considèrent la sexualité comme un sujet tabou, qu’ils ne peuvent en aucun cas échanger avec leurs enfants. Or, ils oublient que leurs enfants cherchent chez leurs pairs les informations qu’ils n’ont pas reçues de leurs parents », a-t-elle précisé.
Savoir comment se comporter pour vivre une bonne santé sexuelle et reproductive
Dr Uwimana a laissé entendre que ce qui est dommage est que ces jeunes reçoivent souvent de fausses informations qui peuvent même ruiner leur vie. C’est pour cette raison que, a-t-elle expliqué, l’Abubef a prévu des activités en rapport avec la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes pour qu’ils reçoivent de vraies informations afin de bien préparer leur avenir.
Notre source a, cependant, déploré le comportement de certains parents qui accuse l’Abebuf d’inciter les jeunes au vagabondage sexuel. « Or, ils oublient que notre objectif est que tous les jeunes puissent avoir0 une bonne santé sexuelle et reproductive par la prévention des comportements à risque », a-t-elle mentionné.
La directrice exécutive de l’Abubef a pour ce faire invité les parents de chercher un temps suffisant afin d’échanger avec leurs enfants. Elle les interpelle à les approcher depuis le bas-âge mais surtout au début de la période d’adolescence.
Rose Mpekerimana