
Gervais Abayeho : «La suppression des visas créerait les conditions favorables aux activités de coopération économique, commerciale et d'investissement entre les deux pays»
Sous l’égide de son président Emmanuel Sinzohagera, la chambre haute du Parlement s’est réunie le jeudi 18 janvier 2024 au Palais des congrès de Gitega pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de la République de Cuba sur l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeport diplomatiques, officiels et de service. C’est le ministre en charge des affaires de la Communauté est africaine Gervais Abayeho qui a représenté le gouvernement pour exposer les motifs de ce projet de loi.
Le ministre Abayeho a indiqué que le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de la République de Cuba ont signé l’accord entre eux sur l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service le 14 septembre 2023 à La Havane en marge du sommet des pays du Sud avec la Chine (G77+Chine). M. Abayeho explique aussi que la suppression de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service permettra un échange plus rapide, une régularité et une fluidité des déplacements des responsables des administrations des deux pays appelés au jour le jour à collaborer et échanger en vue de porter des relations d’amitié et de coopération à des niveaux plus élevés. Cela créerait ainsi les conditions favorables aux activités de coopération économique, commerciale et d’investissement entre les deux pays.
Quelques inquiétudes
Parmi les inquiétudes des sénateurs à propos de cet accord figure le fait que les hommes d’affaires n’y figurent pas. Ce qui risque de rendre stérile les relations de coopération économiques du Burundi. Ici, le ministre Abayeho a tranquillisé en indiquant que les deux gouvernements ont signé le présent accord d’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service mais ils envisagent aussi de négocier d’autres accords dans des secteurs prioritaires en l’occurrence le domaine commercial et économique. D’autres inquiétudes ont également reçu des éclaircissements y relatifs.
Après des échanges approfondis à propos du présent projet de loi et après en avoir analysé le fond et la forme, les sénateurs l’ont adopté à l’unanimité.
Eric Sabumukama