La lecture ouvre les horizons
La lecture possède de nombreux avantages et bienfaits. Elle permet d’apprendre de nouvelles choses et de se former, de développer son vocabulaire et son expression orale. La lecture peut grandement contribuer au développement personnel, dans le sens où les lectures auront un impact sur l’esprit. Cela ressort d’un entretien accordé au journal «Le Renouveau du Burundi» le 24 avril 2025 par Sylvestre Sindayihebura président du centre burundais pour la lecture et animation culturelle(Cebulac).

d’atteindre la vision du Burundi (Fidèle Hatungimana)
Au moment où le 23 avril 2025, le monde a célébré la journée mondiale du livre, la semaine qui a suivi a été dédiée au livre et Sylvestre Sindayihebura fait savoir que la promotion de la lecture des livres consiste à mobiliser et à sensibiliser les jeunes à une prise de conscience que le livre est le grenier du savoir et savoir-faire et que toute connaissance se trouve dans le livre.
Il a indiqué aussi que cette promotion de la lecture consiste à organiser des rencontres avec les autorités administratives et scolaires autour du thème «importance de la lecture». M. Sindayihebura précise aussi qu’il faut mettre à disposition des bibliothèques mobiles et sensibiliser le public sur la gestion des bibliothèques numériques.
Quant à Jeanne d’Arc Nduwayo une écrivaine, elle précise que les Burundais n’aiment pas lire car, quand on dit lire, beaucoup de gens entendent boire la bière (Gusoma icupa). Elle suggère d’avoir là où les autres arrivent afin que nous progressions. Mme Nduwayo fait aussi savoir que le niveau atteint n’est pas satisfaisant car le programme de l’état en matière de la culture qui a été mis en place en 2007 montre qu’il s’observe l’insuffisance des livres au Burundi, ce qui montre que ce domaine n’est pas encore développé.
Elle demande au gouvernement de soutenir les écrivains afin que les Burundais aiment lire car c’est à partir de la lecture qu’on ouvre les horizons et atteindre la vision du Burundi. Mme Nduwayo demande également l’exonération des livres importés car c’est l’un des impacts qui hantent ce domaine à cause de la cherté des livres.
Elle indique aussi que dans les écoles, on a diminué la fréquence de lecture et demande au ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique de sensibiliser les enseignants pour obliger les élèves à lire des livres comme cela était dans les années passées.
Fidèle Hatangimana
(Stagiaire)