Au cours de la deuxième journée des activités marquant la septième édition de la semaine dédiée à la diaspora burundaise, les participants ont échangé sur la promotion des investissements de la diaspora. Le consultant international et expert de l’organisation internationale des migrants, Alain Nkurikiye a indiqué que, plus de 300 membres de la diaspora se sont mis ensemble pour débuter un grand chantier d’investissement dans différents secteurs, notamment l’agriculture et l’éducation.
Selon Alain Nkurikiye, l’objectif est d’investir dans un avenir partagé. « Concrètement, nous avons créé une plate-forme d’investissement qui s’appelle Wajenzi. Nous invitons la diaspora ainsi que les compagnies qui ont la particularité et des technologies qui ne sont pas prouvées sur le marché et qui doivent recevoir un capital, pour qu’ils puissent grandir et croître, à se connecter ». M. Nkurikiye a signifié que, pour la réussite, la diaspora achète des actions de ces compagnies et ces dernières reçoivent en retour un financement participatif. « Ces compagnies se retrouvent dans différents domaines tels que l’agriculture, l’éducation, l’environnement etc. »
Comme indiqué, ces compagnies ont la particularité d’avoir un potentiel énormes. Et d’ajouter que c’est pour cette raison que «nous sommes à la recherche des compagnies burundaises car, notre projet va commencer au Burundi avec l’objectif d’atteindre plusieurs autres pays du monde».
Des nouvelles technologies dans le secteur éducatif et agricole
Alain Nkurikiye a indiqué qu’au Luxembourg où il vit, il est en train de travailler avec le gouvernement de ce pays qui a déjà mis en place une école virtuelle sur le développement des logiciels. « Nous sommes en train de voir comment amener cette école dans les milieux ruraux au Burundi, afin de permettre aux étudiants et aux élèves burundais de suivre la formation luxembourgeoise en étant à la maison ». Ce projet ne demande qu’un ordinateur et l’internet.
Il y a également d’autres solutions possibles sur le continent africain afin de mettre à la disposition de la population des hautes technologies.
Concernant le développement de l’agriculture, certains membres de la diaspora burundaise visent l’identification des technologies pour aider les agriculteurs à suivre la croissance et l’évolution de leurs champs sur leurs smartphones. « Les agriculteurs peuvent mettre dans leurs champs des appareils qui peuvent les informer sur l’évolution des conditions climatiques, la santé et l’évolution des plantes».
Au cours des échanges, les membres de la diaspora ont identifié des secteurs favorables aux investissements et qui peuvent être plus bénéfiques à la fois pour eux et pour le pays. Il s’agit notamment des secteurs de production de l’eau et de l’électricité, la construction, la transformation agroalimentaire, etc.
Moïse Nkurunziza