Dans le cadre de la célébration des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands Lacs (Cocafem-GL) en collaboration avec l’alliance stratégique de plaidoyer a organisé le lundi 28 novembre 2022, un atelier médias sur l’approche psychosociale communautaire. Cette dernière est conçue pour et par la communauté.
Dans son mot introductif, le secrétaire exécutif du Cocafem, Alexis Nkurunziza a fait savoir que l’approche psychosociale communautaire est un espace où les membres d’une communauté échangent les idées sur un problème qui hante sa localité. Après avoir bénéficié des sensibilisations, ces gens sont conscients de ce problème. Ils prennent le temps de le comprendre et de témoigner sur ce qui leur est arrivé. Il a dit que ladite approche va être utile pour intensifier des sensibilisations au cours des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
La communauté joue un rôle incontournable dans la lutte contre les VBG
M. Nkurunziza a indiqué que dans les années passées, différentes associations de lutte contre les violences basées sur le genre se sont focalisées sur la prévention, la prise en charge et l’accompagnement psychologique des victimes de différentes formes de violences. Ils mettent un accent particulier sur la victime seulement : « Or, elles ignorent que cette victime vit dans une communauté. Et cette dernière joue un rôle incontournable pour le rétablissement des victimes des violences basées sur le genre. C’est pour cette raison que l’approche psychosociale communautaire donne une place à la communauté pour réduire différentes sortes de violences basées sur le genre », a-t-il précisé.
Notre source a ajouté que le Cocafem travaille en collaboration avec différentes associations de lutte contre les violences basées sur le genre. Lorsque celles-ci veulent utiliser cette approche sur une colline quelconque, elles donnent des informations nécessaires sur les violences basées sur le genre. Après, elles donnent le temps à la communauté de dire ce qui se passe dans leur localité. Après différentes séances, la communauté prend le temps de se ressaisir et de donner les témoignages sur ce qui lui est arrivé.
M. Nkurunziza a affirmé que dans les localités où cette nouvelle approche se fait, elle donne déjà de bons résultats. Car, différents couples disloqués témoignent qu’ils se sont remis ensemble grâce à cette approche. Aussi, ces couples disent que les conjoints s’entendent mutuellement dans la gestion de leur ménage.
Rose Mpekerimana