Depuis la création des coopératives, le développement est observable dans plusieurs domaines. Elles sont en train de jouer un rôle important dans le développement du secteur agropastoral, le commerce et dans d’autres domaines qui facilitent le développement du pays. Cela ressort d’un entretien mené avec Evrard Ndayikeje, directeur général de l’agence nationale de promotion et de régulation des sociétés coopératives au Burundi (Anacoop).
Selon le directeur général de l’Anacoop, plus de 13 000 coopératives sont déjà enregistrées au sein de cette institution et elles œuvrent dans des domaines variés. Certaines de ces coopératives contribuent dans l’augmentation de la production agricole et pastorale.
Pour accroître le rendement agricole, les coopératives ont formé leurs membres à l’agriculture moderne, à la lutte contre l’érosion du sol par le traçage des courbes de niveaux. Dans cette même perspective, les membres des coopératives sont sensibilisés sur la protection de l’environnement par la plantation des arbres. Pour compléter le secteur agricole, certaines coopératives sont en train de développer l’élevage qui facilite la disponibilité du fumier.
A part le secteur agro pastoral, ajoute-t-il, les coopératives travaillent dans d’autres domaines entre autres le commerce et l’industrie, le domaine de l’énergie et de mines .Il y a aussi des coopératives de services.
Selon notre interlocuteur, les coopératives contribuent encore dans la socialisation et la bonne cohabitation de leurs membres. Elles sont entrain de contribuer dans la réconciliation et dans la promotion du patriotisme.
Les coopératives rencontrent des difficultés
Malgré leurs contributions dans le développement, les coopératives rencontrent des difficultés. Parmi elles, le directeur général de l’Anacoop cite entre autres l’incompétence des dirigeants des coopératives qui quelque fois déstabilisent l’organisation des coopératives. L’autre problème est lié au manque des marchés d’écoulement des récoltes. Parmi les difficultés citées figure encore le manque d’encadrement pour les membres des coopératives.
Pour répondre à ces questions, M.Ndayikeje indique que l’Anacoop a mis ses représentants dans chaque province pour faciliter l’encadrement de ces coopératives. Elle a déjà commencé à animer des séances de sensibilisation à l’intention de ces coopératives pour les inciter à la mise en œuvre et la bonne gestion de leurs projets.
Pour Evrard Ndayikeje, le directeur général de l’agence nationale de promotion et de régulation des sociétés coopératives au Burundi (Anacoop), le peuple Burundais a déjà compris l’importance des coopératives dans leur développement. Il demande aux autorités locales de faciliter et suivre de prêt les activités des coopératives.
M.Ndayikeje demande à la population d’adhérer dans les coopératives car à travers l’octroi des crédits et divers enseignements, elles sont le vecteur du développement durable. Il indique que l’Anacoop ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien aux coopératives mais aussi pour favoriser le développement pour tous.
Clovis Dusabe