Le projet Santé de la communauté des pêcheurs et mareyeuses (Sapema) en collaboration avec le Programme national intégré de lutte contre le paludisme(PNILP) du ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida ont effectué des descentes sur le littoral des lacs pour s’enquérir de la situation de lutte contre le paludisme chez les pêcheurs et mareyeuses. Ils ont constaté que cette catégorie n’utilise pas correctement les moustiquaires pour lutter contre le paludisme. Des campagnes de sensibilisation et de distribution des moustiquaires ont été organisées pour une lutte efficace de cette maladie.
Dans son entretien avec la presse quotidienne Le Renouveau du Burundi, le coordinateur du projet Sapema, Jean Bosco Baragunaguza a fait savoir que ce projet en collaboration avec le PNILP ont organisé des descentes sur le littoral des lacs. Ils ont constaté que la communauté des pêcheurs et mareyeuses ne bénéficient pas de moustiquaires pendant les campagnes de distribution souvent organisées par le ministère en charge de la santé : « Les propos de certains pêcheurs et mareyeuses nous informent combien ils sont menacés par les moustiques sur le littoral des lacs. Ils ont affirmé qu’ils dorment à côté des eaux stagnantes. Par conséquent, ils font face à des piqûres des moustiques presque toutes les heures. Malheureusement, notre communauté est oubliée pendant les campagnes de distribution des moustiquaires souvent organisées par le ministère en charge de la santé. Nous demandons d’être considérés comme les autres dans ces campagnes de distribution des moustiquaires », a-t-il précisé.
Améliorer la santé des pêcheurs et mareyeuses
M.Baragunaguza a signalé que le projet Sapema organise souvent des séances de sensibilisation à l’intention des pêcheurs et mareyeuses sur l’hygiène et l’assainissement dans des endroits où ils exercent leurs activités. Notre source a rappelé que cette communauté passe presque tout son temps sur le littoral des lacs. C’est pourquoi, les intervenants dans la promotion de la santé des pêcheurs et mareyeuses devraient multiplier des appuis techniques et financiers pour améliorer la santé de ladite communauté.
Rose Mpekerimana