
Séraphine Niyakire a proposé de sensibiliser la population sur le traitement du traumatisme car si elle n'est pas traitée, perturbe la vie et les activités quotidiennes. (Photo Eliane Nduwimana)
Lorsque la santé mentale est perturbée, une personne perd la capacité de penser, change de comportement et les relations avec les autres membres de la société se détériorent. Environ 30% des consultations au centre d’accompagnement psychosocial Saint François d’Assise vivent avec le traumatisme. Cela a été dit le 8 novembre 2024, par Séraphine Niyakire, psychologue audit centre dans son exposé, sur les effets du traumatisme sur la santé mentale. Ce centre appartient à l’association Action de lutte contre la malaria (Aluma Burundi).
Séraphie Niyakire, lors de son exposé a indiqué que la santé mentale et le bien être permettent à une personne de faire face aux défis de la vie quotidienne. « Lorsque la santé mentale est perturbée, une personne perd la capacité de penser, change de comportement et les relations avec les autres membres de la société se détériorent », a-t-elle ajouté. Pour elle, ce trouble mental est une conséquence de quelque chose qui s’empare à une personne de manière soudaine ou répétitive et qui provoque un dépassement de l’intelligence et du pouvoir d’une personne. Ça peut être les problèmes familiaux, la guerre, le viol, la toxicomanie, les maladies chroniques, les inondations etc. Ce changement de personnalité peut entrainer au niveau physique, les maux de tête permanents, le manque de sommeil, la perte de l’estime de soi, la faiblesse musculaire etc.
Mettre en place un service d’écoute s’avère nécessaire
Dans la société ou en milieu de travail, la personne qui a du traumatisme peut afficher la perte de foi ou la croyance de Dieu, l’isolement, l’attachement romantique ou émotionnel, l’indépendance ou l’arrogance, la suspicion envers les autres. Pour ce, Séraphine Niyakire a proposé de sensibiliser la population sur le traitement du traumatisme. Et si le traumatisme n’est pas traité, il perturbe la vie et les activités quotidiennes. Elle a demandé de mettre un service de psychologue dans toutes les institutions publiques et privées et même dans tous les hôpitaux, pour faire l’écoute afin de réconforter les gens qui ont des différents problèmes et d’éviter qu’il y ait des traumas. Cela va entrainer la bonne production que ça soit en milieu du travail, en famille et dans la société.
Eliane Nduwimana