Les causes exactes de l’autisme restent inconnues même s’il est héréditaire pour certains cas. Seulement, un rapport commun de diagnostic est dressé par un groupe de cinq spécialistes ayant individuellement fait des analyses pour confirmer qu’une personne est autiste. Dr Mélissa Ingabire, qui travaille au centre Talitha Koum Autisme Burundi, l’a dit le vendredi 11 avril 2025 lors de l’intevieus accordée au journal «Le Renouveau du Burundi».
«L’autisme est un trouble nervo- développemental, c’est-à-dire qui affecte précocement le développement du cerveau et impacte le développement de l’enfant dans plusieurs domaines. Ce que nous savons jusqu’à maintenant, c’est que les causes sont mal connues. Les recherches qui ont été faites se convergent et s’accordent beaucoup plus sur les facteurs génétiques. Différents spécialistes mettent en évidence certains facteurs environnementaux comme les phénomènes neuro-inflammatoires, l’accouchement prématuré, la consommation de certains médicaments pendant la grossesse, le traumatisme et les violences durant cette période.» a indiqué Dr Mélissa Ingabire.
Selon cette source, des facteurs génétiques, psychologiques et environnementaux sont aussi considérés comme origine de cette maladie. «On peut également parler d’autres causes comme la mauvaise alimentation infantile ou durant la grossesse, accident pendant l’accouchement, la consommation des drogues, le tabagisme ou l’alcoolisme exagéré pendant la grossesse,.», a-t-elle ajouté. Elle a conclu que ce sont souvent des causes dont, pour plusieurs cas, personne n’est ni auteur ni complice. Elle a fait savoir que les recherches continuent pour connaitre d’autres causes de l’autisme.
Pour Jeanne d’Arc Nduwiyingoma, coordonnatrice du Centre Talitha Koum, les Burundais sont actuellement libérés des stéréotypes qui régnaient longtemps dans la plupart des sociétés négro-africaines comme quoi le cas d’autisme dans une famille est le résultat d’une confrontation de l’un ou de tous les parents avec les fantômes ou les forces surnaturelles spirituellement mauvaises.
Médard Irambona (stagiaire)
