Aujourd’hui, le 12 avril, nous marquons les 62 ans du premier vol habité dans l’espace, un événement important dans l’histoire de notre planète. Il y a exactement 62 ans, le célèbre « Poehali » (« Et c’est parti ! ») de Gagarine a fait le tour du monde, et les stations de radio de différentes parties du monde ont interrompu leurs programmes pour diffuser cette nouvelle sensationnelle. Il est difficile de surestimer l’exploit de Youri Gagarine son nom restera à jamais inscrit en lettres d’or dans l’histoire de l’humanité. Le 12 avril 2022, un monument au premier homme dans l’espace a été solennellement inauguré devant l’Ambassade de Russie au Burundi.
Au cours des dernières années, notre pays a parcouru un long chemin dans l’exploration spatiale. Dans la même année 1961, un autre cosmonaute soviétique, German Titov, a passé une journée entière dans l’espace et a prouvé qu’une personne peut vivre et travailler dans des conditions d’apesanteur. Soit dit en passant, il a été le premier des cosmonautes à prendre des photos de la Terre. Ensuite, il y a eu le vol du vaisseau spatial Vostok-5 avec le cosmonaute Valery Bykovsky à bord, qui a duré environ cinq jours. Notre compatriote Valentina Terechkova a été la première femme à être dans l’espace et Alexei Leonov a été le premier cosmonaute à effectuer une sortie dans l’espace.En novembre 2021, pour la première fois dans l’espace, un long métrage a été tourné par le réalisateur russe Klim Shipenko. Et l’actrice principale, Yulia Peresild, est devenue la première actrice à voyager dans l’espace. Au total, ils ont passé 12 jours en apesanteur.
Un vaste programme de recherche scientifique a été mené
Une nouvelle étape dans l’exploration spatiale a été le lancement de stations spatiales habitées en orbite, qui a permis d’assurer la vie humaine à long terme dans l’espace. Un vaste programme de recherche scientifique a été mené par la première station orbitale multimodule internationale “MIR”. L’expérience acquise par la cosmonautique russe pendant la période d’exploitation de ses propres stations orbitales habitées est devenue en grande partie une base pratique pour la création de la Station spatiale internationale, qui fonctionne depuis plus de 20 ans en mode habité continu. Le projet ISS combine les ressources, les réalisations scientifiques et technologiques et l’expérience des pays occidentaux et de la Russie, favorise l’utilisation efficace de l’espace dans l’intérêt de la communauté mondiale.
Profitant de cette occasion, je voudrais souligner un autre aspect important. La Russie défend constamment l’utilisation et l’exploration pacifiques et non discriminatoires de l’espace extra-atmosphérique et est attachée à ses obligations dans ce domaine. Nous considérons les tentatives de lancement d’une course aux armements dans l’espace comme extrêmement dangereuses. Notre pays est favorable à la conclusion d’un accord juridiquement contraignant avec la participation de toutes les principales puissances spatiales, qui prévoirait l’interdiction de l’implantation d’armes dans l’espace. Il est encore possible d’élaborer des mesures généralement acceptables capables d’empêcher un affrontement militaire dans l’espace et de constituer une base solide pour l’architecture de la sécurité internationale. Sinon, c’est effrayant de penser aux conséquences que notre planète pourrait avoir. En 2020, le Burundi a soutenu l’initiative de la Russie et a signé la Déclaration conjointe sur le non-déploiement d’armes dans l’espace en premier.
A cet égard, les mots les plus pertinents de Youri Gagarine, prononcés par lui il y a 62 ans, sont rappelés: «Quand j’ai tourné autour de la Terre dans un vaisseau spatial, j’ai vu pour la première fois à quel point notre planète est belle. Préservons et augmentons cette beauté sans la détruire !»
Ambassadeur de Russie au Burundi Valery MIKHAYLOV