Ce jeudi 9 décembre 2021, le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a présidé, en commune Gihanga de la province de Bubanza, une réunion d’évaluation de la sécurité. Le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana a indiqué que le Burundi est en paix et que tout le monde s’en félicite.
« Il se voit d’une manière globale que la paix et la sécurité sont garanties sur tout le territoire national », a affirmé M. Nzeyimana. Dans cette réunion qui a impliqué les administratifs de la quadrilogie à savoir l’administration, la justice, la police et l’armée, deux questions étaient à l’ordre du jour. Il s’agit de l’examen de l’Etat de sécurité et du développement.
Dans le domaine sécuritaire, bien que la sécurité soit garantie, il s’observe encore certains incidents comme l’a souligné le porte-parole adjoint du président. « Néanmoins, il s’observe encore des accidents de roulage et des conflits fonciers qui aboutissent malheureusement à la mort de certains Burundais ».
Selon M. Nzeyimana, le président burundais a exhorté les administratifs à être costamment proches de la population.
« Le but étant de préserver le climat de confiance entre les administratifs et la population. Même quand il s’agit de lutter contre la criminalité, les corps de défense et de sécurité ne peuvent pas, à eux seuls, réussir leur mission sans l’intervention de la population ». Le président a rassuré que l’avenir du Burundi est certain et que l’on espère qu’à partir de l’année prochaine, l’on se concentre que sur la sécurité sur le développement.
Des sanctions alternatives à l’emprisonnement
M. Nzeyimana a également indiqué que le président Ndayishimiye a déploré les incidents survenus à Gitega, la capitale politique, notamment l’incendie qui a emporté plus d’une trentaine de vies humaines et des blessés parmi les prisonniers ainsi que le vol de dossiers judiciaires . « La recommandation est que l’on construise des prisons aux standards modernes. En plus, le constat est qu’il s’observe la surpopulation carcérale ». Pour pallier ce problème le gouvernement envisage dépeupler les prisons en cherchant des sanctions alternatives à l’emprisonnement.
Moïse Nkurunziza