La première vice-présidente du Sénat burundais, Denise Ndadaye est rentrée le vendredi 4 novembre 2022, d’une mission de travail qu’elle a effectué à Maputo, capitale du Mozambique où elle avait participé aux travaux de la 60e session de l’assemblée parlementaire de l’Organisation des Etats de l’Afrique, caraïbes et pacifiques (OACP), et la 42e session de l’assemblée parlementaire de l’OACP et l’Union européenne. Mme Ndadaye a affirmé que cette mission a été beaucoup bénéfique pour le Burundi et les pays de la sous- région.
A son arrivée, Mme Ndadaye a informé la presse que les travaux de cette session ont débuté en commissions.Un briefing de la situation politico sécuritaire qui prévaut actuellement au Burundi a été évoquée. Elle a indiqué qu’elle était avec d’autres parlementaires qui sont dans les commissions de l’environnement et économie ainsi que ceux de la commission genre. « Après avoir abordé beaucoup des questions d’intérêt général, certains amendements ont été émis par les participants », a ajouté Mme Ndadaye. Celle-ci a signalé qu’au cours de cette mission, elle a pu participer au forum des femmes et des jeunes, qui avaient successivement comme thème, la réalisation de l’égalité des sexes en vue de l’autonomisation des femmes et des jeunes à l’horizon 2030, et l’influence des technologies de l’information et de la communication dans la traite des hommes en général et des enfants en particulier.
Le retrait de l’Afrique du Sud dans l’OACP constitue une grande perte
«Nous avons également échangé sur les pays qui n’ont pas encore payé leurs contributions au sein de l’OACP afin de leur demander de verser leurs cotisations dans les meilleurs délais possibles. Et par conséquent, quatorze pays d’entre eux ont subi des sanctions par le non-paiement régulier des cotisations», a mentionné Mme Ndadaye. Au cours de cette 60e session, elle a dit que le Secrétaire adjoint de cette organisation a profité de l’occasion pour informer les participants sur le retrait de l’Afrique du Sud au sein de l’OACP, ce qui constitue une perte pour ce pays et pèse sur la santé et le fonctionnement de cette organisation. A cette question, Mme Ndadaye a signalé que les conférenciers ont suggéré qu’il y’ait une diplomatie pour connaître les vraies raisons du retrait de ce pays et lui demander une réintégration au sein de cette organisation.
Des rencontres fructueuses ont été effectuées
Au cours de cette mission, la première vice-présidente du Sénat a informé qu’elle a eu l’occasion de rencontrer le président du Sénat de la République démocratique du Congo. Leurs échanges ont porté essentiellement sur la situation politico sécuritaire et paix au sein de la communauté Est africaine en général et à l’Est de la RDC en particulier. Elle a précisé que les questions en rapport avec le terrorisme ont été aussi débattues, avec précisément un accent particulier sur l’analyse des origines afin de conjuguer les efforts pour le combattre ensemble.
Avit Ndayiragije