Dans l’après midi du vendredi 11 avril 2025, le Deuxième vice-président du Sénat, Fabrice Nkurunziza est rentré au pays après une mission de travail qu’il a effectuée en république d’Ouzbékistan. Il a participé aux travaux de la 150e Assemblée de l’Union interparlementaire organisée sous le thème : « L’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale ». En comparaison à d’autres pays, M. Nkurunziza est clair : « Nous avons constaté que notre pays est sur le droit chemin et le pas déjà franchi est très encourageant ».

S’adressant à la presse, le Deuxième vice-président du Sénat a affirmé que la réunion a été bénéfique pour le Burundi car elle lui a permis de partager les expériences nationales sur le thème : « L’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale ».
Et d’ajouter que lors de cette Assemblée, « nous avons dressé le bilan de l’état d’avancement du développement social dans nos pays respectifs au regard de la réduction de la pauvreté, la création d’emploi et la cohésion sociale », a indiqué Fabrice Nkurunziza. Par rapport à ces aspects, certains défis majeurs restent à relever. Il s’agit notamment du chômage, des régimes de retraite, des maigres ressources et les inégalités sociales qui sont soumis à une pression croissante. « Les femmes, les jeunes, les migrants, les personnes handicapées, les travailleurs âgés, les populations autochtones et les groupes minoritaires sont les plus exposés aux multiples formes de discrimination qui les empêchent d’avancer dans la société ».
Afin de parvenir à un développement social, les participants préconisent notamment une approche multidimensionnelle et un ensemble de réformes politiques propres à chaque pays, centrés sur l’investissement en faveur des personnes surtout dans les domaines de l’éducation, de soins de santé, de l’environnement, la démocratisation de l’économie axée sur la création d’emploi, etc. « Nous nous sommes engagés notamment à œuvrer pour renforcer le rôle législatif et de redevabilité de nos propres parlements comme condition nécessaire aux réformés de gouvernances à tous les niveaux. Nous nous sommes également engagés à renforcer la représentation des femmes et jeunes dans toutes les instances de prise de décision», a-t-il conclu.
Moïse Nkurunziza