Depuis le mercredi 19 février 2025 et durant trois jours, les acteurs des secteurs de l’agroalimentaire, l’hôtellerie et la restauration collective sur le respect des normes et le contrôle qualité des produits alimentaires au Burundi se sont réunis à Bujumbura dans un contexte d’un atelier de sensibilisation. Dans une interview à la presse, le coordinateur du projet EANSI (East african nutritional scincies institute) qui est le centre d’excellence régional en sciences de la nutrition, Mélance Ntunzwenimana a insisté sur la nécessité de respecter les normes qui, au cas contraire le non respect de ces normes, est un danger pour la santé humaine, l’économie nationale, etc.
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(Photo : Moïse Nkurunziza)
Les activités marquant la deuxième journée de l’atelier sur la sensibilisation des acteurs de l’agroalimentaire, l’hôtellerie et la restauration collective ont tourné autour du thème « La gestion et le contrôle de la qualité dans la production alimentaire ». Le coordinateur de l’EANSI, Mélance Ntunzwenimana, dans une interview accordée à la presse a reconnu qu’il y a des produits qui ne respectent pas les normes de qualités au Burundi. Et d’avertir que le non respect des normes a toujours eu des conséquences néfastes tant sur le plan économique que sanitaire. « Si les normes ne sont pas respectées, les gens tombent malades mais également freinent le développement de l’entreprise mais aussi du pays à cause de la perte de confiance auprès du clientèle ». M. Ntunzwenimana a lancé un appel vibrant à tous ceux qui outrepassent les règles et exigences de se ressaisir et savoir que le respect des normes de qualités permet d’augmenter la valeur des produits transformés.
Dans sa présentation sur le contrôle de la qualité dans la production alimentaire, Paterne Nahimana, enseignant-chercheur, a appelé au renforcement de la culture du respect des normes établies dans tous les domaines de production des aliments. Toutefois, il a évoqué certains handicaps auxquels sont confrontés les intervenants dans le secteur de la production alimentaire. C’est notamment la non-disponibilité des repères techniques applicables aux infrastructures et équipements. Il s’agit également de l’absence certifications des systèmes et des structures d’accréditation et du manque d’infrastructures et technologies modernes.
Moïse Nkurunziza