Le ministère du Commerce de la république populaire de Chine, via l’entreprise CBIC (China broadcasting international economic and technological cooperation) organise, du 18 au 27 avril 2025, un séminaire technique sur médias modernes et les technologies de la communication numérique.
Dans son mot d’ouverture, Huang Tao, chef adjoint de l’entreprise CBIC a fait savoir que c’est dans le cadre de renforcer les capacités des médias publics et privés ainsi que des communicateurs à l’égard des nouveaux médias. Au cours dudit séminaire, a-t-il souligné, il sera l’occasion d’échanges d’expériences, des conférences animées et visites sur terrain ainsi d’acquérir des connaissances avérées sur les techniques de la communication numérique.
M.Huang Tao indique que le CBIC est une entreprise polyvalente qui a déjà formé des millions de cadres et techniciens provenant de plus de cent trente pays du monde. Pour lui, avec sa bonne réputation et son influence, l’entreprise réussit à renforcer sa compétitivité sur la scène internationale, ce qui lui permet de promouvoir le développement des capacités de communication internationale et pousser les technologies, normes et produits chinois à apparaitre sur la scène internationale. Tout cela, a-t-il insisté, apporte une majeure contribution à la diplomatie, la communication et l’aide internationale de la Chine et remporte une large reconnaissance.

Former un groupe de talents de grands médias publics et privés
Avec une organisation soigneuse de la formation, Huang Tao a indiqué que l’entreprise est convaincue de pouvoir former un groupe de talents des grands médias publics et privés, dotés d’une vision internationale et de compétences spécialisées pour le Burundi. Il a invité les participants à devenir des ambassadeurs de l’amitié sino-burundaise et contribuer activement à la coopération bilatérale dans divers domaines, insufflant ainsi une nouvelle dynamique à la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Burundi.
Sans médias, pas de démocratie et de développement
Prenant la parole, le chef de la délégation burundaise et porte parole du chef de gouvernement burundais, Moïse Nkurunziza a rappelé que la susdite formation organisée s’inscrit dans la droite ligne du chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye lors d’un atelier avec les professionnels des médias en janvier 2021, «Jamais sans les médias». Pour dire, a-t-il expliqué, il n’y a pas de démocratie, de développement sans médias. Et d’ajouter que le Burundi est invité dans cette formation a une jeunesse dynamique, ce qui constitue une potentialité de développement en termes de ressources humaines et d’accessibilité sur tout le territoire.
Concernant la Vision du gouvernement d’avoir un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, tous les atouts sont disponibles pour y parvenir avec l’engagement du peuple et ses partenaires dont la Chine. Toutefois, a-t-il souligné, cela serait impossible sans avoir des médias professionnels et techniquement outillés, capables d’informer, de former et d’éduquer la population sur la vision et les avancées du pays. Pour lui, les médias sont considérés comme un élu non élu en ce sens qu’ils exigent le compte rendu des élus aux lecteurs. Ainsi, il a exhorté les participants à tirer profit de cette formation pour l’intérêt du pays.
DonatheNdayisenga
Beijing/Chine