
Le ministre Nsanganiyumwami (au milieu) s'est rendu sur le terrain pour voir l'état d'avancement des travaux
Le vendredi 4 février 2022, le ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Déogratias Nsanganiyumwami a effectué une visité sur la route nationale no3, tronçon Gitaza-Rumonge, d’une longueur de 45km. L’objectif était de voir l’état des lieux des travaux de réhabilitation et de bitumage de ce tronçon. Après la visite, le ministre Nsanganiyumwami a indiqué que l’équipe chargée de faire les calculs de l’indemnisation est à l’œuvre. Il a promis de multiplier les techniciens pour que le coût total d’indemnisation total puisse être déterminé dans moins d’un mois.
La visite du ministre Nsanganiyumwami a commencé à la borne PK 25 situé à Gitaza. C’est à cet endroit qu’il y a eu présentation des travaux de réhabilitation de cette route par le chef de mission de contrôle de ces travaux et du directeur général de l’Agence routière du Burundi.
Après la visite à Nyaruhongoka, il s’est ensuite rendu à Rumonge pour visiter les équipes en cours de traitement des enquêtes de libération de l’emprise et de calculs des indemnisations. Il a clôturé cette visite à Rutumo où il a visité la base-vie du chantier, le laboratoire géotechnique et la base technique.
« Les travaux n’avancent pas comme il faut »
Après la récapitulation de la visite guidée par le chef de mission à la base vie du chantier, M. Nsanganiyumwami a indiqué que les travaux de réhabilitation et de bitumage du tronçon Gitaza- Rumonge n’avancent pas comme il faut. Le ministre a relevé certains défis notamment le dégagement de toute l’emprise de la route qui n’est pas encore disponible. « Il y a des maisons, des plantes, des pilonnes électriques et des câbles de différentes sociétés qui n’ont pas encore été dégagées ». A ce défi, le ministre a précisé qu’il va en parler avec les concernés pour qu’ils puissent dégager ces matériaux dans les plus brefs délais.
L’autre défi relevé est lié à l’état des lieux de l’indemnisation. Le ministre en charge des infrastructures s’est réjoui que l’équipe de l’Agence routière du Burundi est à l’œuvre pour calculer les coûts d’indemnisations. Il a indiqué en outre que cette équipe n’est pas « assez costaud » et a promis de multiplier le nombre des techniciens pour faire les calculs assez rapidement.
L’entreprise Sogea Satom appelée à ne pas retomber dans les erreurs du passé
M. Nsanganiyumwami s’est réjoui des préparatifs ainsi que les travaux déjà menés par la Sogea Satom. « L’équipe de l’Agence routière du Burundi doit assurer en permanence la réalisation de ces travaux ».
S’adressant à la presse à la fin de la visite, le ministre Nsanganiyumwami a fait savoir qu’il a demandé à la société Sogea Satom d’éviter de retomber dans les erreurs du passé. « Une fois indemniser la population, cette société devra délimiter la route en plantant des arbres, ou en la délimitant à l’aide des bornes à tous les six mètres que la population doit respecter. Il a rappelé que la population n’a pas le droit d’y exercer aucune activité.
Le gouverneur de Rumonge Consolateur Nitunga a promis que l’administration est prête à donner sa contribution pour faciliter le bon déroulement de ces travaux.
Cette visite du ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux intervient deux mois après les cérémonies de pause de la première pierre par le Premier ministre du gouvernement burundais.
Moïse Nkurunziza