L’Université du Burundi, à travers ses 17 centres de recherche, vient de passer 2 jours dans un colloque sur l’environnement au Burundi, édition 2024. Durant ces 2 jours, les différentes parties prenantes ont émis des recommandations en vue de trouver des solutions pour protéger l’environnement. Le président du comité d’organisation de ce colloque s’exprime sans ambages.
Le président du comité d’organisation de ce colloque et aussi directeur du centre de recherche en sciences naturelles et environnement, Claver Sibomana a fait savoir que pendant ces deux jours, du 21 au 22 août 2024 se sont réunis les différentes parties prenantes en commençant par les chercheurs, ceux du secteur public qui représentent les différentes entités des ministères et ceux du secteur privé mais aussi, ceux des organisations de la société civile. M. Sibomana a indiqué qu’au cours de ces assises, il y a eu des recommandations. Et parmi les principales recommandations, on a parlé de l’utilisation des espèces autochtones dans les projets de reboisement parce que ces espèces sont plus adaptées au local donc sont susceptibles d’être plus résilients aux différents aléas climatiques ou autres catastrophes naturelles.
La lutte contre la pollution au niveau des bassins versants du lac Tanganyika s’avère nécessaire
Une autre recommandation parmi les plus importantes est la lutte contre la pollution au niveau des bassins versants du lac Tanganyika parce que tout le monde est conscient que le lac Tanganyika à la biodiversité très importante pour le pays et le monde entier. Donc la lutte contre la pollution pour la protection de ce lac est d’une importance capitale.
Une autre recommandation très importante est qu’il y a des études d’impact environnemental pour tout projet de développement. « Il s’est avéré que certains projets de développement ont des impacts négatifs sur l’environnement en général et la biodiversité en particulier. La recommandation voudrait que les études d’impact environnemental permettent de voir comment tel ou tel projet va impacter la biodiversité et enfin, proposer des mesures d’atténuation », a-t-il souligné.M. Sibomana a recommandé aussi le renforcement de la collaboration entre les différentes parties pprenantes.
Les concertations régulières entre les différentes parties prenantes s’avèrent nécessaires
Au cours de ces discussions, les participants ont vu qu’il est nécessaire qu’il y ait des concertations régulières pour les différentes parties prenantes dans le secteur de la protection de l’environnement afin que les différents projets qui se réalisent tiennent compte des préoccupations de différentes parties prenantes.
Vu l’importance de la recherche dans l’atteinte des objectifs du développement durable, il a été recommandé qu’il y ait une amélioration dans l’appui de la recherche-action pour mener des études afin d’atteindre le développement durable.
Eliane Nduwimana