La Force de défense nationale du Burundi (FDNB) en collaboration avec le CFPJ (Centre de formation professionnelle de la justice) a procédé, le vendredi 4 juillet 2025, à la remise des certificats à quatorze officiers et sous officiers de police judiciaire militaire, édition 2025. Ils ont été appelés à mettre en pratique les connaissances acquises lors de la formation et à être exemplaires dans leurs comportements.

La formation qui a duré six mois y compris les stages a été suivie par 5 officiers et 9 sous officiers de la police judiciaire militaire de la FDNB et elle était centrée sur les notions de droit en général et les techniques d’enquête.
« Cette formation combien bénéfique qui vient de durer six mois a permis aux officiers de la police judiciaire militaire d’être initiés aux notions de droit en général et aux techniques d’enquêtes judiciaires », a indiqué le chef adjoint de la FDNB, Jean Paul Habimana, dans son allocution.
Le chef adjoint de la FDNB a appelé les lauréats de la formation à être exemplaires dans leurs comportements. « Avec les acquis de cette formation, nous espérons qu’il n’y aura pas de possibilité d’emprisonner des innocents et libérer les coupables », a espéré M. Habimana. Selon lui, ces lauréats ont eu un bagage suffisant qui leur permettra de bien enquêter à la satisfaction de la société en général et aux justiciables en particulier.

Le directeur du Centre de formation professionnelle de la justice, Fulgence Ruberintwari, a, quant à lui, félicité les lauréats certifiés pour avoir suivi la formation avec assiduité et régularité avant de leur a ensuite demandé de mettre en pratique les connaissances acquises.
Pour l’auditeur général de la FDNB, Désiré Hakorimana, les attentes auprès de ces lauréats sont qu’ils aident dans le métier d’enquêter sur toutes les infractions qui sont commises par les militaires indisciplinés. « Car la FDNB, étant une armée professionnelle, ne peut pas tolérer qu’il y ait un militaire qui soit indiscipliné », a-t-il dit en les interpellant à être des yeux et des oreilles du ministère public.
Claude Hakizimana