Les Burundais comme tant d’autres peuples du monde ont célébré la fête de Noël qui rappelle la naissance de Jésus-Christ, le mercredi 25 décembre 2024. Dans certaines localités du quartier Ruziba, malgré la flambée des prix de certains produits, certaines gens ne se sont pas empêchés de célébrer cette fête.
Dans certains endroits du quartier Ruziba visités, il n’y avait rien de spécial en rapport avec la célébration de la fête de Noël dans les ménages. Seulement dans les rues, on pouvait observer des mouvements de gens qui se rendaient à différentes églises.
Certaines gens ont fait savoir que les prix de certains produits ont augmenté de façon exponentielle, ce qui ne facilitait pas ceux qui voulaient célébrer cette journée de Noël. « Au marché de Ruziba, les prix ont grimpé dans les deux jours précédant la fête. A titre d’exemple, un kilo de viande sans os qui s’achetait à 30 000 FBu, lundi, le prix est porté à 36 000 FBu. La viande avec os qui coûtait 26 000 FBu était à 28 000 ou 30 000 FBu. Un tas d’oignons poireaux qui s’achetait à 2000 FBu, ce mercredi matin était à 5000 FBu. Ce qui était fort étonnant, les clients étaient nombreux, ils n’avaient pas d’autres choix», a fait savoir Evelyne Nivyabandi rencontrée à son retour du marché.
Lors du passage dans différents endroits où se trouvent les resto-bars, les salles étaient presque pleines, dans une ambiance de joie, avec la musique. Certains étaient avec les membres de leurs familles pour partager ensemble la joie de Noël. «Ce n’est pas la première fois que je viens ici avec toute ma famille. Je devais le faire également en cette journée pour partager ensemble la joie de Noël avec tous les membres de ma famille, bien que la situation financière ne soit pas bonne. En tous cas, c’est une journée pas comme les autres, si on tient compte de sa signification», a dit homme rencontré à l’entrée d’un resto-bar qui a préféré garder son anonymat. Pourtant, dans ces lieux, il y en a qui se lamentaient du manque de certaines boissons de la Brarudi.
De l’autre côté, dans certains ménages, ils disent avoir célébré cette journée plus particulièrement en allant à l’église pour rendre gloire à Dieu, en se privant d’autres célébrations faute des moyens. « Nous avons célébré la naissance de Jésus-Christ à l’église. D’autres célébrations sont simples et demandent aussi des moyens financiers. L’essentiel pour moi est que cette journée arrive au moment où toute ma famille se porte bien », Emmanuel Butoyi.
Claude Hakizimana