Nouvellement intégrés à la rédaction du journal Le Renouveau du Burundi, ils découvrent avec enthousiasme les coulisses de la presse écrite nationale. Entre rigueur journalistique, passion de l’information et esprit d’équipe, cette immersion marque pour eux un début d’une aventure professionnelle enrichissante. Le métier n’est pas facile mais ils s’adaptent.
C’est avec une grande émotion et une vive curiosité que j’ai franchi, pour la première fois, les portes du journal Le Renouveau du Burundi. En tant que jeune diplômée en communication, rejoindre cette rédaction emblématique représentait pour moi bien plus qu’un emploi : c’était un rêve d’enfant qui se réalisait, une opportunité d’apprendre au cœur de l’un des piliers de la presse écrite burundaise.
Dès les premiers jours, j’ai été frappée par l’ambiance unique qui règne dans la salle de rédaction. On y ressent à la fois le poids de l’histoire et l’urgence du quotidien. Entre les bruits claviers, débats des passionnés sur l’actualité nationale et les va- et- vient vers les bureaux de relecture, j’ai découvert un univers vivant, exigeant, mais incroyablement formateur.
Le Renouveau du Burundi est bien plus qu’un journal : c’est une école de rigueur, d’engagement et de responsabilité. Chaque article est l’aboutissement d’un travail collectif, minutieux, où la vérification des faits, la précision du style et le respect de la ligne éditoriale sont non négociables. Accompagnée par des collègues expérimentés et bienveillants, j’ai appris à poser de bonnes questions, traiter l’information avec intégrité et à toujours garder en tête l’intérêt du public.
Etienne Nduwimana, une autre nouvelle recrue, a lui aussi donné son témoignage : « A mon arrivée au journal Le Renouveau du Burundi j’ai d’abord été impressionné par un accueil chaleureux des anciens journalistes. J’étais très ravi d’entrer dans le métier de journaliste, un rêve qui s’est réalisé. J’étais un peu habitué au journalisme radio, mais cette fois- ci, c’est la presse quotidienne écrite. J’ai découvert donc un nouveau monde que je devrais fréquenter. Chercher moi-même des thématiques à aborder tous les jours me paraissait difficile, je ne pensais même pas y arriver. J’apprécie énormément l’effort des journalistes du journal Le Renouveau du Burundi, ils m’ont aidé à me surpasser et m’ont initié au métier que j’aime beaucoup, vive les médias».
(Photo Careille Iriho (Stagiaire)
Toutefois, tout n’est pas simple. Les délais sont parfois serrés, les sujets délicats, et les attentes élevées. Mais, chaque difficulté est une occasion d’apprendre et de grandir. Et c’est justement cela que je cherchais en intégrant cette grande maison : un lieu où je pourrais me forger une véritable identité professionnelle.
Aujourd’hui, après quelques mois d’immersion, je peux mesurer le chemin parcouru. Je me sens déjà différent : plus confiant, plus attentif, plus exigeant envers moi-même. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais je sais que je suis au bon endroit pour le faire.
Le Renouveau du Burundi m’a accueilli comme l’un des siens, m’a tendu la plume et m’a donné la parole. A mon tour, je m’engage à le mettre au service de l’information, utile et constructive. Car ici, nous ne faisons pas que rapporter les faits : nous écrivons, chaque jour, un morceau de l’histoire de notre pays.
Mynka Careille Iriho(Stagiaire)
