
La ministre Banyankimbona a octroyé une assistance des vivres et des non vivres aux femmes prisonnières
La ministre de la Justice, Domine Banyankimbona a visité, le jeudi 18 août 2022, la prison centrale de Ruyigi. Dix-neuf prisonniers dont 18 hommes et une femme ont été libérés. Une assistance composée de vivres et non vivres a été octroyée aux femmes prisonnières de ladite prison. Mme Banyankimbona a également visité le centre de rééducation des mineurs où elle leur a demandé de toujours penser à leur avenir en suivant avec intérêt les formations sur divers métiers qui leur sont données.
Dans cette visite à la prison centrale de Ruyigi, 19 prisonniers dont 18 hommes et une femme qui avaient déjà atteint un quart de leur peine et qui se sont bien comportés ont été libérés. La ministre de la Justice, dans son discours, leur a demandé de rejoindre leurs familles respectives et bien se comporter en s’écartant de tout ce qui pourrait les remettre en prison. Ils ont été également appelés à aller contribuer au développement de leurs familles, en particulier et celui du pays, en général.
La ministre Banyankimbona n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux prisonniers qui n’ont pas eu la chance d’être libérés. «Même si vous été ici, vous êtes des Burundais et vous devez afficher un bon comportement et suivre les conseils et les formations qui vous sont donnés en vue de contribuer au développement du pays, une fois libérés», a-t-elle dit, avant de les inviter à ne pas croiser les bras mais plutôt à travailler surtout dans les champs de cette prison ou dans d’autres activités disponibles.
La prison centrale de Ruyigi qui était destinée à accueillir trois cents prisonniers des provinces de Ruyigi et Cankuzo compte actuellement 819 prisonniers dont 750 hommes et 69 femmes. Parmi les 819 prisonniers, 494 sont condamnés au moment où 325 attendent leurs jugements.
Selon le directeur général des prisons au Burundi, Pierre Claver Minani, la mission principale des prisons est d’aider les prisonniers que ce soit ceux qui sont condamnés ou pas et aussi les encadrer à travers diverses formations qui les aident dans la réintégration socio-économique après la libération. Il a, lui aussi, appelés les prisonniers libérés à mettre en application tout ce qu’ils ont appris durant la période carcérale.
Dans cette même prison, la ministre Banyankimbona a octroyé une assistance des vivres et non vivres aux femmes prisonnières.
Les mineurs hébergés dans le centre de rééducation suivent des formations
Mme Banyankimbona a également visité le centre de rééducation des mineurs se trouvant sur la colline de Rutimbura dans la commune et province de Ruyigi. Ledit centre héberge 130 garçons en conflit avec la loi venus de tout le pays, y compris ceux qui étaient dans le centre de rééducation de Rumonge qui ont été transférés à ce centre de Ruyigi, car celui de Rumonge a été endommagé durant la période pluviale. Parmi tous ces mineurs, 95 d’entre eux sont déjà condamnés alors que 35 attendent le jugement. Selon le responsable dudit centre, Jean Bosco Hitimana, des formations sur divers métiers y sont dispensées afin de leur apprendre à se préparer pour leur avenir. Tout cela se fait grâce aux organisations humanitaires qui soutiennent ce centre notamment la fondation Terres des hommes et bien d’autres. Des initiatives de divertissement sont également faites dans le but de rendre heureux ces enfants en conflit avec la loi.
La ministre de la Justice a salué l’apport des ONG qui contribuent à l’encadrement de ces mineurs. Elle a demandé à ces derniers de penser chaque fois à leur avenir en suivant avec intérêt les formations sur les métiers qui leur sont données. Et de penser surtout à respecter la loi afin qu’une fois libérés, ils puissent être de bons conseillers ceux qui se méconduisent dans la société.
Claude Hakizimana