Le vendredi 23 septembre 2022, en province de Ruyigi, le Festival du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi (Festicab) a projeté deux films de la catégorie nationale ayant pour objectif principal de lancer des messages à la population renforçant la culture burundaise. La projection de ces films a eu lieu dans le cadre du Cinéma numérique ambulant, organisé par le Festicab depuis le 02 Septembre 2022.
Chaque année après le festival, le Festicab fait une tournée mobile à l’intérieur du pays. Cette année, cette tournée entre dans le cadre du programme « Ku ziko ». Ce dernier promeut la culture burundaise et le développement des industries culturelles.
A Ruyigi, deux films dont “Ishusho y’Umuntu” d’Amédée Manirakiza primé 1er long métrage de la catégorie nationale fiction long métrage et “Igihemu” de Déo Bigirimana primé 3è court métrage lors de la 13 édition du Festicab, ont été à cet effet sous les feux de projecteur dans la nuit du 23 septembre 2022. Selon Gradis Irankunda, directrice du Festicab, l’histoire narrative de ces films projetés prône la cohésion sociale. Le premier dit « Igihemu », démontre-t-elle, enseigne les gens de dire la vérité en tout lieu et en toutes circonstances, même si elle est amère. Le second intitulé « Ishusho y’Umuntu », dit-elle, livre le message aux gens de cohabiter pacifiquement sans toute fois être hypocrites. « Beaucoup de fois, exemplifie-t-elle, la jeunesse se trompe et tombe dans l’embuscade non sue à l’avance. Ceux qui veulent se marier ne se donnent pas le temps de choisir leurs partenaires. Cela entraine les échecs dans la vie ».
Quant aux gens venus assister à l’événement, certains d’entre eux ont eu l’occasion de demander aux réalisateurs de ces films des éclaircissements. Ces derniers ont pu donner des leçons morales au public.
Alphonsine Nahayo, conseiller du gouverneur de Ruyigi en charge des Affaires sociales, a remercié le Festicab. « Que de tels événements se réalisent beaucoup de fois. Car cela change, d’une façon efficace et en courte durée, le mauvais comportement des gens. Ce n’est pas comme les autorités administratives organisent incessamment des rencontres chaque fois qu’il se remarque un ça ne va pas dans la société », a-t- elle dit.
Donathe Ndayisenga