
Selon Rénovat Miburo, la ciap va encadrer dès la saison culturale A de l’année prochaine, au moins, 100 producteurs agricoles par communes en raison d’une étendue d’au moins 1 hectare
La Ciap (Coopérative d’investissement agro-pastoral), chargée de l’encadrement des coopératives au niveau national, a procédé à la récolte du maïs des 16 coopératives des communes Nyamurenza, Gashikanwa et Mwumba le 27 avril 2023 sur la colline Kabamba en commune Gashikanwa de la province de Ngozi. Selon Rénovat Miburo, directeur général de la Ciap, il est attendu près de 200 tonnes de graines de maïs sur une superficie de 53 ha.
Dans le but d’accroître la production et la rentabilité des coopératives, le Bureau provincial de l’agriculture et de l’élevage à Ngozi a cédé un espace non cultivé de 53 ha sur la colline Kabumba en commune Gashikanwa. Ladite étendue a été accordée aux 16 coopératives sous l’encadrement de Ciap. C’est ainsi qu’à ce jour de récolte, c’était un sentiment de satisfaction de la part des membres et dirigeants de ces coopératives.
S’adressant à la presse, le directeur général de la Ciap, Rénovat Miburo a exprimé son sentiment de satisfaction arguant que l’expérience de ces coopératives mises en commun est à exporter dans toutes les communes et collines du pays. Il a dit que sur 1 ha, la récolte attendu est de 3,5 tonnes des graines de maïs. Ce qui fait qu’en tout sur une superficie de 53 ha, il est attendue près de 200 tonnes. M. Miburo a insisté sur le rôle que doivent jouer les coopératives pour augmenter la production agro-pastorale au Burundi. Et de dire que la Ciap, de sa part veut trouver une solution à la faim par un encadrement approximatif des coopératives et d’autres producteurs agricoles sur toutes les collines et communes du pays. Il a profité de l’occasion pour annoncer que dès la prochaine saison culturale, la Ciap aura déjà identifié dans toutes les communes du pays, au moins 100 agriculteurs par commune. Ces derniers devront avoir au moins 1 ha comme étendue agricole. Ils vont bénéficier d’un encadrement accru de la part de Ciap de la recherche de la fumure jusqu’à la récolte afin d’espérer avoir une production de maïs allant jusqu’à 350 tonnes par commune.
Remplacer les herbes par des cultures vivrières
Rénovat Miburo a laissé entendre que la Ciap veut contribuer dans l’augmentation de la production agricole comme ne cesse de le rappeler le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Et de dire que parmi les activités urgentes que la Ciap est en train de réaliser, en plus de l’encadrement des coopératives, l’identification des espaces non cultivés pour remplacer les herbes par les cultures vivrières est une priorité. Il a remercié les membres et les leaders des 16 coopératives de la province de Ngozi qui ont déjà montré leur efficacité dans la production agricole. Dans cette province, Ciap est en train de travailler plus spécifiquement avec 18 coopératives dont deux des natifs et élites des trois communes Nyamurenza, Gashikanwa et Mwumba.
Le directeur général de la Ciap appelle tout Burundais à adhérer dans une coopérative agricole au moins car, selon lui, à travers cette dernière, on continue à vivre sa vie et la production agricole de chaque famille et du coup la production de la coopérative permet aux membres de se procurer de l’argent. C’est ainsi que le souhait du chef de l’Etat selon lequel chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche de l’argent sera atteint.
Amédée Habimana